"Personne n'a le droit ni l'autorité de juger son voisin pour son homosexualité car ceci, comme la religion elle-même, relève de la vie privée et qu'avant tout, nous sommes des êtres humains avec notre vécu, notre expérience et notre façon de voir les choses. Jésus disait "celui qui est libre de péché qui jette la première pierre".
Source: Yahoo Questions/Réponses
vendredi 27 février 2009
"Nulle contrainte en religion"
« Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroît au Rebelle tandis qu'il croit en Dieu saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Dieu est Audient et Omniscient. »
(sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 256)
(sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 256)
Perte d'instinct des hommes
Ne pensez vous pas que nous avons perdu tout ce qui nous reliaient au monde naturel ?!
J'ai vue un reportage et je ne me suis jamais senti aussi hors coup.Saviez-vous que les arbres "communiquaient" avec les animaux, quand ils sont malade ou quand ils se sentent agressé ? Pour prévenir les autres créatures vivantes. L'arbre n'est pas qu'un "donneur d'oxygène", non, il vit et réagit de façon permanente. Comme si l'arbre était lui aussi intelligent, en plus d'être majestueux.Nous n'avons plus d'odorat et notre ouïe est médiocre, car chaque son et chaque odeur veux dire quelque chose.
Le monde des animaux doit être abstrait. Ils voient. j'aimerais pourvoir être comme cela moi aussi.
Au bout de quelque mois, un bébé humain entre dans un monde nouveau. Pour lui un hochet sera un hochet, quelque soit le moment. Imaginer un autre monde parallèle l'animal ne vit pas dans un monde d'objet. Les objets n'existent pas en ce sens qu'ils ne conservent pas le sens et l'utilité qu'ils ont au fil du temps selon les endroits où ils sont placés.
C'est la différence fondamentale qui change radicalement le rapport au monde. Pour penser animal il faut cesser de percevoir le monde qui nous entour comme un être humain.
Source: Yahoo Questions/Réponses
J'ai vue un reportage et je ne me suis jamais senti aussi hors coup.Saviez-vous que les arbres "communiquaient" avec les animaux, quand ils sont malade ou quand ils se sentent agressé ? Pour prévenir les autres créatures vivantes. L'arbre n'est pas qu'un "donneur d'oxygène", non, il vit et réagit de façon permanente. Comme si l'arbre était lui aussi intelligent, en plus d'être majestueux.Nous n'avons plus d'odorat et notre ouïe est médiocre, car chaque son et chaque odeur veux dire quelque chose.
Le monde des animaux doit être abstrait. Ils voient. j'aimerais pourvoir être comme cela moi aussi.
Au bout de quelque mois, un bébé humain entre dans un monde nouveau. Pour lui un hochet sera un hochet, quelque soit le moment. Imaginer un autre monde parallèle l'animal ne vit pas dans un monde d'objet. Les objets n'existent pas en ce sens qu'ils ne conservent pas le sens et l'utilité qu'ils ont au fil du temps selon les endroits où ils sont placés.
C'est la différence fondamentale qui change radicalement le rapport au monde. Pour penser animal il faut cesser de percevoir le monde qui nous entour comme un être humain.
Source: Yahoo Questions/Réponses
Nous avons besoin d'idéal pour nous arracher à nos conforts.
"Nous avons besoin d'idéal pour nous arracher à nos conforts."
Anselm Grün - Le petit livre du bonheur véritable
Anselm Grün - Le petit livre du bonheur véritable
Islam véritable
Liens intéressants sur l'Islam tel q'il était à l'origine.
http://www.submission.org/french/
http://www.eglisederosemont.ca/evangile/islam/coran.html
http://www.submission.org/french/
http://www.eglisederosemont.ca/evangile/islam/coran.html
Le pardon selon Koubida
Comment font les gens pour pardonner ? Que signifie le mot pardon ?
Vous êtes vous senti(e) léger(e) après un pardon que vous avez mis longtemps à sortir ?
Apprendre à pardonner a comme un effet de guérison sur soi, qu’en pensez-vous ?
Je vois tellement de personnes ruminer leur rancœur car elles refusent de pardonner. Et pourtant le pardon est une vraie libération de soi. Notre ego entre en jeu car inconsciemment nous pensons que pardonner à l’autre c’est lui faire une faveur, se montrer faible. Et pourtant, la première personne à qui nous faisons mal est nous-mêmes en premier.
Moi qui ai été une vraie rancunière je peux en parler. Je vous rassure, je ne suis pas complètement guérie, il m’arrive encore de ne pas pardonner tout de suite. Eh oui la nature revient au galop assez rapidement. Mais l’important est que je suis plus consciente de ce qui se passe en moi. Je suis plus consciente de cette résistance qui me pousse à refuser de pardonner aux autres. Et je ne mepts plus aussi mongtemps qu’avant pour pardonner aux autres.
Le thérapeute Tim Laurence, Directeur de l’Institut Hoffman à Londres, croit que le pardon est non seulement possible, mais profondément salutaire et curatif. Voici juste un petit passage sur ce qu’il nous en dit :
« Alors pourquoi pardonner ? Vous voulez qu’on vous perçoive comme une vieille personne aigrie à la fin de votre vie ? Ca ne vaut pas la peine d’être rancunier, Au contraire, ça ne vous fait que du mal. C’est même dommageable pour la santé. » Il affirme que selon des études médicales, le stress physique occasionné par la colère et la tension peuvent mener à des problèmes de santé tels que tension artérielle élevée, maux de tête, système immunitaire affaibli, problèmes d’estomac, allant même jusqu’à la crise cardiaque »
Et pour finir, cher(e) ami(e) koubidiste, j’ai envie de partager avec vous cette amusante petite histoire pleine de sagesse sur le pardon, je pense que je l’utiliserai volontiers avec mes enfants pour leur apprendre à se pardonner mutuellement :
« Un professeur d'institut qui devait enseigner sur le thème du pardon, demanda à chacun de ses étudiants d'apporter un sac de pommes de terre lors du prochain cours.
Il leur demanda ensuite d'inscrire sur une pomme de terre le nom de chaque personne à laquelle ils refusaient de pardonner, et à côté, la date. Puis ils devaient porter sur leur dos, partout où ils iraient, pendant le mois suivant, le sac de pommes de terre. Ce fardeau leur parut vite insupportable.
Ils se rendirent alors compte du poids spirituel de rancœur qu'ils portaient tous en eux. Ils comprirent aussi le degré d'énergie qu'ils gaspillaient en portant leur fardeau et le danger qu'ils couraient de laisser ce fardeau au mauvais endroit. Puis, à mesure que les pommes de terre commençaient à pourrir, chaque étudiant comprit qu'il devait se débarrasser du sac au plus vite.
Le pardon n'est pas seulement un don que vous faites aux autres, c'est aussi et surtout un cadeau que vous vous faites à vous-même, car en refusant de pardonner, un boulet s'attache à votre cœur et le bonheur et la bénédiction s'enfuient loin de vous »
Source: www.koubida.fr
Vous êtes vous senti(e) léger(e) après un pardon que vous avez mis longtemps à sortir ?
Apprendre à pardonner a comme un effet de guérison sur soi, qu’en pensez-vous ?
Je vois tellement de personnes ruminer leur rancœur car elles refusent de pardonner. Et pourtant le pardon est une vraie libération de soi. Notre ego entre en jeu car inconsciemment nous pensons que pardonner à l’autre c’est lui faire une faveur, se montrer faible. Et pourtant, la première personne à qui nous faisons mal est nous-mêmes en premier.
Moi qui ai été une vraie rancunière je peux en parler. Je vous rassure, je ne suis pas complètement guérie, il m’arrive encore de ne pas pardonner tout de suite. Eh oui la nature revient au galop assez rapidement. Mais l’important est que je suis plus consciente de ce qui se passe en moi. Je suis plus consciente de cette résistance qui me pousse à refuser de pardonner aux autres. Et je ne mepts plus aussi mongtemps qu’avant pour pardonner aux autres.
Le thérapeute Tim Laurence, Directeur de l’Institut Hoffman à Londres, croit que le pardon est non seulement possible, mais profondément salutaire et curatif. Voici juste un petit passage sur ce qu’il nous en dit :
« Alors pourquoi pardonner ? Vous voulez qu’on vous perçoive comme une vieille personne aigrie à la fin de votre vie ? Ca ne vaut pas la peine d’être rancunier, Au contraire, ça ne vous fait que du mal. C’est même dommageable pour la santé. » Il affirme que selon des études médicales, le stress physique occasionné par la colère et la tension peuvent mener à des problèmes de santé tels que tension artérielle élevée, maux de tête, système immunitaire affaibli, problèmes d’estomac, allant même jusqu’à la crise cardiaque »
Et pour finir, cher(e) ami(e) koubidiste, j’ai envie de partager avec vous cette amusante petite histoire pleine de sagesse sur le pardon, je pense que je l’utiliserai volontiers avec mes enfants pour leur apprendre à se pardonner mutuellement :
« Un professeur d'institut qui devait enseigner sur le thème du pardon, demanda à chacun de ses étudiants d'apporter un sac de pommes de terre lors du prochain cours.
Il leur demanda ensuite d'inscrire sur une pomme de terre le nom de chaque personne à laquelle ils refusaient de pardonner, et à côté, la date. Puis ils devaient porter sur leur dos, partout où ils iraient, pendant le mois suivant, le sac de pommes de terre. Ce fardeau leur parut vite insupportable.
Ils se rendirent alors compte du poids spirituel de rancœur qu'ils portaient tous en eux. Ils comprirent aussi le degré d'énergie qu'ils gaspillaient en portant leur fardeau et le danger qu'ils couraient de laisser ce fardeau au mauvais endroit. Puis, à mesure que les pommes de terre commençaient à pourrir, chaque étudiant comprit qu'il devait se débarrasser du sac au plus vite.
Le pardon n'est pas seulement un don que vous faites aux autres, c'est aussi et surtout un cadeau que vous vous faites à vous-même, car en refusant de pardonner, un boulet s'attache à votre cœur et le bonheur et la bénédiction s'enfuient loin de vous »
Source: www.koubida.fr
Le désordre
"Certaines personnes assimilent l'ordre à de la rigidité de l'esprit. Partagez-vous cet avis?
J'ai vécu des années dans le grand désordre. J'étais envahie par le désordre dans tous les aspects de ma vie:
mon bureau au travail: une tonnes de papiers, d'articles non lus... envahissaient mon bureau
mon placard: tous mes vêtements s'emmêlaient, je perdais un temps fou à essayer de retrouver l'habit que je recherchais
ma cuisine: quand je cuisinais un plat, la cuisine était dans tous ses états
mes papiers administratifs
...
La liste était bien longue je vous assure.
Mais depuis peu, je réalise que l'ordre est nécessaire pour maintenir mon niveau d'énergie.
L'ordre ce n'est pas de la rigidité mais permet à l'énergie dans la maison de circuler librement.
J'apprécie de plus en plus ce que m'apporte l'ordre: paix, sérénité, mon esprit est tranquille.
Nous avons passé 5 bonnes journées à faire le grand rangement dans toutes les pièces de notre maison. Nous avons enlevé ce qui ne sert à rien, ce qui est périmé, ce qui est double, ce qui est trop usé...C'est impressionnant, mais nous avons supprimé des sacs et des sacs.
Jeter n'a jamais été un exercice facile, mais voilà ce que je me suis répétée chaque fois que j'hésitais:
est-ce que j'ai vraiment besoin de cet objet?
Combien de fois l'ai-je utilisé les douze derniers mois?
Cet objet, est-il vraiment beau et nécessaire ou faut-il l'enlever pour aérer l'endroit, et aussi avoir moins de choses à entretenir?
Maintenant, je me sens mieux. Nous avons pu supprimé tout ce fouillis qui empêche la bonne énergie de circuler dans notre maison.
Je pense que nous devons observer de manière plus active la nature autour de nous pour en tirer des enseignements. Car comme le souligne si bien Mencius: "Il y a moins de désordre dans la nature que dans l'humanité" .
Alors Mesdames, ne vous laissez pas encombrer. Le désordre encombre votre vie et vous vole votre énergie.
Pour éviter de passer des heures à ranger, optez pour le dicton suivant "une place pour chaque chose et chaque chose à sa place"
Une fois que vous avez fini d'utiliser un objet, il suffit de le remettre à sa place. Appliquez ce principe, et encouragez vos proches à le faire. Je vous assure que ça en vaut le coup car vous n'aurez plus besoin de ranger pendant des heures"
Source: www.koubida.fr
J'ai vécu des années dans le grand désordre. J'étais envahie par le désordre dans tous les aspects de ma vie:
mon bureau au travail: une tonnes de papiers, d'articles non lus... envahissaient mon bureau
mon placard: tous mes vêtements s'emmêlaient, je perdais un temps fou à essayer de retrouver l'habit que je recherchais
ma cuisine: quand je cuisinais un plat, la cuisine était dans tous ses états
mes papiers administratifs
...
La liste était bien longue je vous assure.
Mais depuis peu, je réalise que l'ordre est nécessaire pour maintenir mon niveau d'énergie.
L'ordre ce n'est pas de la rigidité mais permet à l'énergie dans la maison de circuler librement.
J'apprécie de plus en plus ce que m'apporte l'ordre: paix, sérénité, mon esprit est tranquille.
Nous avons passé 5 bonnes journées à faire le grand rangement dans toutes les pièces de notre maison. Nous avons enlevé ce qui ne sert à rien, ce qui est périmé, ce qui est double, ce qui est trop usé...C'est impressionnant, mais nous avons supprimé des sacs et des sacs.
Jeter n'a jamais été un exercice facile, mais voilà ce que je me suis répétée chaque fois que j'hésitais:
est-ce que j'ai vraiment besoin de cet objet?
Combien de fois l'ai-je utilisé les douze derniers mois?
Cet objet, est-il vraiment beau et nécessaire ou faut-il l'enlever pour aérer l'endroit, et aussi avoir moins de choses à entretenir?
Maintenant, je me sens mieux. Nous avons pu supprimé tout ce fouillis qui empêche la bonne énergie de circuler dans notre maison.
Je pense que nous devons observer de manière plus active la nature autour de nous pour en tirer des enseignements. Car comme le souligne si bien Mencius: "Il y a moins de désordre dans la nature que dans l'humanité" .
Alors Mesdames, ne vous laissez pas encombrer. Le désordre encombre votre vie et vous vole votre énergie.
Pour éviter de passer des heures à ranger, optez pour le dicton suivant "une place pour chaque chose et chaque chose à sa place"
Une fois que vous avez fini d'utiliser un objet, il suffit de le remettre à sa place. Appliquez ce principe, et encouragez vos proches à le faire. Je vous assure que ça en vaut le coup car vous n'aurez plus besoin de ranger pendant des heures"
Source: www.koubida.fr
jeudi 26 février 2009
La culpabilité
"En effet elle génère anxiété, angoisse, peur de vivre, stress, tensions, maladies et même maladies graves, manque de confiance en soi, doute et j'en passe ...
De nombreux médecins ont reconnu dans de nombreuses études surtout en Amérique qu'elle était la cause de bien des cancers.
Elle est à l'origine de l'insuccès et de nombreux échecs.
Le pire c'est que dans la majorité des cas ce mal terrible estcaché, inconscient ... et une honnêteté scrupuleuse est indispensablepour commencer à s'en défaire.
Malheureusement la majorité des gens commettent l'erreur des'attaquer à ces maux apparents qui ne sont finalement que laconséquence de mal sournois ...
La culpabilité n'a rien à voir avec le regret qui nous amèneà reconnaitre que notrecomportement n'a pas été justeet constructif.
Elle est un mal qui ronge l'individu sans même qu'il s'en rende compte, il lui interdira même de mener la vie à laquelle il aspire vraiment parce qu'il aura grand peine à reconnaître qu'il mérite cette vie.
Ce serait bien trop long ici de vous parler de ce problème tant il est vaste et important, mais sachez une chose Cpaciboc'est que si vous voulez trouver vraiment une paix profonde et mener enfin la vie à laquelle vous aspirez libérez-vous de la culpabilité.
S'il n'y avait pas de culpabilitéLes gens pourrait reconnaître plus facilementleurs erreurs et ainsi les corriger ou les regretter ...
Ils apprendraient sans cesse de TOUT ce qu'ils vivent et deviendraient forcément meilleurs ...
Forcément parce qu'ils comprendraient que la logique veut que TOUT ce quel'on vit n'est rien d'autre que le prolongement de ce qui a précédé àsavoir :
- Nos actes
- Nos paroles
- Nos pensées
Et de fait nous serions naturellementPorté à être plus attentif à ce que Nous faisons, disons et pensons.
Chacun comprendrait aussi que pour réussir il convient de penser,d'agir et de s'exprimer en fonctionde ce que nous désirons ...
Que désirez-vous dans la vie ?
Faites-vous ce qu'il faut pour cela ?
Vos paroles, vos pensées, vos actionsSont-elles en adéquations avec vos désirs ?
Ce n'est que de cette façon que vous parviendrez à atteindre vos buts.
La culpabilité c'est cette petite voix qui leur murmure sournoisement que si elles réussissent elles vont faire du mal aux autres,
Qu'elles n'ont pas droit ni d'être aimé, ni d'obtenir ce qui leur tient à coeur, qu'elles ne méritent pas de ...
Cette culpabilité qui les maintient dans un sens du devoir étouffant ...
La culpabilité c'est cette voix qui juge toujours en bien ou en mal et qui vous tire sans arrêt par la manche pour que vous ne vous envoliez pas vers votre destinée ...
Comment être en paix avec soit dans une telle situation ?
Comment réussir ?
Comment libérer le meilleur de soi-même ?
Comment s'accorder enfin la vie à laquelle vous aspirez vous-même ?
C'est très simple : la culpabilité crée en vous l'image d'une « mauvaise personne » qui au lieu de bénéficier de ses difficultés et de ses erreurs se juge bien inutilement.Comment avoir confiance en soi si l'on se considère comme « mauvais »
La culpabilité c'est ce qui fait que vous êtes constamment en train de vous torturer pour savoir si vous avez bien fait ou pas, si on va vous aimer ou non, si vous êtes à la hauteur ou pas ...
Vous vous mettez constamment la pression par peur de ne pas en faire assez, d'où un stress supplémentaireLe pire c'est que cette culpabilité est transmise de génération en génération, qu'elle est profondément enfoui au plus profond de vous, dans vos pensées les plus secrètes ...
Comment s'en libérer ?
D'abord acceptez que cela prendra du temps mais que c'est parfaitement possible.On ne modifie pas sa manière de penser comme ça du jour au lendemain.
1.Première chose à faire : pratiquer souvent la détente.
Apprendre à vous détendre vous aidera à poser un regard différent sur vous-même, bien plus bienveillant.
2.Entrainez-vous à ne pas jugez : efforcez-vous de toujours voir les choses avec le plus d'objectivité possible ... essayez même le plus souvent possible de vous mettre à la place des autres (empathie)
3. Reconnaissez votre droit au bonheur.
Prenez le temps de méditer la question : votre bonheur est important parce qu'il contribue à celui des autres, parce que vous leur montrez ainsi que c'est possible. S'interdire le bonheur c'est une façon indirecte de ne pas le reconnaître pour les autres .
4 Pratiquez la compassion, la générosité,
révélez ainsi vos qualités humaines profondes cela vous aidera à vous sentir plus joyeux. Dans le cycle 2 vous avez plusieurs exercices qui vous aideront à stimuler puissamment vos ressources et capacités personnelles.
5.Ne vous comparez pas et ne comparez pas les autres ... parce que chacun est unique"
Newsletter: [Cours Gratuit]
De nombreux médecins ont reconnu dans de nombreuses études surtout en Amérique qu'elle était la cause de bien des cancers.
Elle est à l'origine de l'insuccès et de nombreux échecs.
Le pire c'est que dans la majorité des cas ce mal terrible estcaché, inconscient ... et une honnêteté scrupuleuse est indispensablepour commencer à s'en défaire.
Malheureusement la majorité des gens commettent l'erreur des'attaquer à ces maux apparents qui ne sont finalement que laconséquence de mal sournois ...
La culpabilité n'a rien à voir avec le regret qui nous amèneà reconnaitre que notrecomportement n'a pas été justeet constructif.
Elle est un mal qui ronge l'individu sans même qu'il s'en rende compte, il lui interdira même de mener la vie à laquelle il aspire vraiment parce qu'il aura grand peine à reconnaître qu'il mérite cette vie.
Ce serait bien trop long ici de vous parler de ce problème tant il est vaste et important, mais sachez une chose Cpaciboc'est que si vous voulez trouver vraiment une paix profonde et mener enfin la vie à laquelle vous aspirez libérez-vous de la culpabilité.
S'il n'y avait pas de culpabilitéLes gens pourrait reconnaître plus facilementleurs erreurs et ainsi les corriger ou les regretter ...
Ils apprendraient sans cesse de TOUT ce qu'ils vivent et deviendraient forcément meilleurs ...
Forcément parce qu'ils comprendraient que la logique veut que TOUT ce quel'on vit n'est rien d'autre que le prolongement de ce qui a précédé àsavoir :
- Nos actes
- Nos paroles
- Nos pensées
Et de fait nous serions naturellementPorté à être plus attentif à ce que Nous faisons, disons et pensons.
Chacun comprendrait aussi que pour réussir il convient de penser,d'agir et de s'exprimer en fonctionde ce que nous désirons ...
Que désirez-vous dans la vie ?
Faites-vous ce qu'il faut pour cela ?
Vos paroles, vos pensées, vos actionsSont-elles en adéquations avec vos désirs ?
Ce n'est que de cette façon que vous parviendrez à atteindre vos buts.
La culpabilité c'est cette petite voix qui leur murmure sournoisement que si elles réussissent elles vont faire du mal aux autres,
Qu'elles n'ont pas droit ni d'être aimé, ni d'obtenir ce qui leur tient à coeur, qu'elles ne méritent pas de ...
Cette culpabilité qui les maintient dans un sens du devoir étouffant ...
La culpabilité c'est cette voix qui juge toujours en bien ou en mal et qui vous tire sans arrêt par la manche pour que vous ne vous envoliez pas vers votre destinée ...
Comment être en paix avec soit dans une telle situation ?
Comment réussir ?
Comment libérer le meilleur de soi-même ?
Comment s'accorder enfin la vie à laquelle vous aspirez vous-même ?
C'est très simple : la culpabilité crée en vous l'image d'une « mauvaise personne » qui au lieu de bénéficier de ses difficultés et de ses erreurs se juge bien inutilement.Comment avoir confiance en soi si l'on se considère comme « mauvais »
La culpabilité c'est ce qui fait que vous êtes constamment en train de vous torturer pour savoir si vous avez bien fait ou pas, si on va vous aimer ou non, si vous êtes à la hauteur ou pas ...
Vous vous mettez constamment la pression par peur de ne pas en faire assez, d'où un stress supplémentaireLe pire c'est que cette culpabilité est transmise de génération en génération, qu'elle est profondément enfoui au plus profond de vous, dans vos pensées les plus secrètes ...
Comment s'en libérer ?
D'abord acceptez que cela prendra du temps mais que c'est parfaitement possible.On ne modifie pas sa manière de penser comme ça du jour au lendemain.
1.Première chose à faire : pratiquer souvent la détente.
Apprendre à vous détendre vous aidera à poser un regard différent sur vous-même, bien plus bienveillant.
2.Entrainez-vous à ne pas jugez : efforcez-vous de toujours voir les choses avec le plus d'objectivité possible ... essayez même le plus souvent possible de vous mettre à la place des autres (empathie)
3. Reconnaissez votre droit au bonheur.
Prenez le temps de méditer la question : votre bonheur est important parce qu'il contribue à celui des autres, parce que vous leur montrez ainsi que c'est possible. S'interdire le bonheur c'est une façon indirecte de ne pas le reconnaître pour les autres .
4 Pratiquez la compassion, la générosité,
révélez ainsi vos qualités humaines profondes cela vous aidera à vous sentir plus joyeux. Dans le cycle 2 vous avez plusieurs exercices qui vous aideront à stimuler puissamment vos ressources et capacités personnelles.
5.Ne vous comparez pas et ne comparez pas les autres ... parce que chacun est unique"
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La Procrastination
La procrastination est l'artde remettre à demain ce que l'on doit faire aujourd'hui.
"Dès mon plus jeune âge, je ne faisais pas mes devoirs de vacances, j'apprenais mes leçons juste avant de rentrer en classe et je rédigeais mes rédactions quelques minutes avant de partir au lycée.
Plus tard, lorsque je voyais une jolie fille, j'hésitais à lui adresser la parole et je remettais à un " plus tard..." qui n'arrivait jamais.
Devenu responsable commercial, j'hésitais à téléphoner à mes clients, je me donnais de bonnes raisons pour aller les voir plus tard, et je n'osais pas sortir mon bon de commande et conclure la vente à temps.
Je ne vous parle pas de ma gymnastique matinale, souvent restée à l'état de projet, de mes ambitions de peintre, de mon désir d'apprendre le golf, de jouer d'un instrument, de collectionner les histoires drôles, d'apprendre l'allemand, de suivre un régime amaigrissant...
Plusieurs pages ne suffiraient pas pour faire la liste de projets que, non seulement j'ai remis à plus tard, mais que je n'ai finalement JAMAIS MENÉS A TERME !
Un jour, cependant, j'ai pris conscience que je ratais une part importante de ma vie.
Procrastiner (remettre au lendemain) est une habitude, et...
ON PEUT CHANGER D'HABITUDE."
Newsletter: tikok-edit@ebooks-temps.com
"Dès mon plus jeune âge, je ne faisais pas mes devoirs de vacances, j'apprenais mes leçons juste avant de rentrer en classe et je rédigeais mes rédactions quelques minutes avant de partir au lycée.
Plus tard, lorsque je voyais une jolie fille, j'hésitais à lui adresser la parole et je remettais à un " plus tard..." qui n'arrivait jamais.
Devenu responsable commercial, j'hésitais à téléphoner à mes clients, je me donnais de bonnes raisons pour aller les voir plus tard, et je n'osais pas sortir mon bon de commande et conclure la vente à temps.
Je ne vous parle pas de ma gymnastique matinale, souvent restée à l'état de projet, de mes ambitions de peintre, de mon désir d'apprendre le golf, de jouer d'un instrument, de collectionner les histoires drôles, d'apprendre l'allemand, de suivre un régime amaigrissant...
Plusieurs pages ne suffiraient pas pour faire la liste de projets que, non seulement j'ai remis à plus tard, mais que je n'ai finalement JAMAIS MENÉS A TERME !
Un jour, cependant, j'ai pris conscience que je ratais une part importante de ma vie.
Procrastiner (remettre au lendemain) est une habitude, et...
ON PEUT CHANGER D'HABITUDE."
Newsletter: tikok-edit@ebooks-temps.com
Tu te lèves - Paul Eluard
Tu te lèves l’eau se déplie
Tu te couches l’eau s’épanouit
Tu es l’eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s’établit.
Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits
Tu chantes des hymnes nocturnes sur les cordes de l’arc-en-ciel
Tu es partout tu abolis toutes les routes
Tu sacrifies le temps
À l’éternelle jeunesse de la flamme exacte
Qui voile la nature en la reproduisant
Femme tu mets au monde un corps toujours pareil
Le tien
Tu es la ressemblance.
Tu te couches l’eau s’épanouit
Tu es l’eau détournée de ses abîmes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s’établit.
Tu fais des bulles de silence dans le désert des bruits
Tu chantes des hymnes nocturnes sur les cordes de l’arc-en-ciel
Tu es partout tu abolis toutes les routes
Tu sacrifies le temps
À l’éternelle jeunesse de la flamme exacte
Qui voile la nature en la reproduisant
Femme tu mets au monde un corps toujours pareil
Le tien
Tu es la ressemblance.
mercredi 25 février 2009
Une banane, un pot
Une banane, un pot.
Un chamane, une eau.
Un radis, un chat.
Une amie, une loi.
Tu ne sais pas pourquoi.
Pourtant, ça vient de toi.
Un chamane, une eau.
Un radis, un chat.
Une amie, une loi.
Tu ne sais pas pourquoi.
Pourtant, ça vient de toi.
Action!
L’importance de passer à l’action et d’expérimenter pour mieux comprendre les choses. La compréhension qui ne passe que par l’intellectuel n’est pas suffisante.
mardi 24 février 2009
Mariage mixte
http://ceremoniedemariage.free.fr/les_tenues.html
"Pour le mariage catholique :
- un extrait d’acte de naissance
- un certificat de baptême à demander auprès de la paroisse du lieu de baptême. Si l’un de vous deux n’est pas baptisé, il faut une dispense de l’évêque
- le certificat de mariage civil
- les noms et fiches d’état civil des témoins
- une déclaration d’intention, rédigée par les deux époux, qui exprime leur engagement à travers quatre points : la liberté de consentement, la fidélité, l’assistance entre conjoints, et l’éducation des enfants dans la foi chrétienne
- un certificat ou dispense, si l’un de vous deux est veuf
- une autorisation de disparité de culte, si l’un de vous deux est de confession orthodoxe ou protestante."
http://www.discount-mariage.fr/preparation-mariage-religieux.html
http://foyer-isl-chre.chez-alice.fr/fiche2.htm
http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/mariage_conditions.htm
Texte sur les mariages mixtes à lire :
http://www.pelerin.info/article/index.jsp?docId=2266158&rubId=9197
"Pour le mariage catholique :
- un extrait d’acte de naissance
- un certificat de baptême à demander auprès de la paroisse du lieu de baptême. Si l’un de vous deux n’est pas baptisé, il faut une dispense de l’évêque
- le certificat de mariage civil
- les noms et fiches d’état civil des témoins
- une déclaration d’intention, rédigée par les deux époux, qui exprime leur engagement à travers quatre points : la liberté de consentement, la fidélité, l’assistance entre conjoints, et l’éducation des enfants dans la foi chrétienne
- un certificat ou dispense, si l’un de vous deux est veuf
- une autorisation de disparité de culte, si l’un de vous deux est de confession orthodoxe ou protestante."
http://www.discount-mariage.fr/preparation-mariage-religieux.html
http://foyer-isl-chre.chez-alice.fr/fiche2.htm
http://catholique-nanterre.cef.fr/faq/mariage_conditions.htm
Texte sur les mariages mixtes à lire :
http://www.pelerin.info/article/index.jsp?docId=2266158&rubId=9197
lundi 23 février 2009
Genèse du cancer - Dr Ryke Geerd Hamer
Dr Ryke Geerd Hamer a mis au point une théorie sur le cancer, toujours causé par un choc. Il a déterminé la signification des cancers en fonction de l'organe attaqué. Selon lui, il est possible de guérir du cancer sans traitement aux médicaments.
Homélie de Guy Martinot 23-02-2009
Un enfant était pris d'une sorte d'épilepsie. Sa famille avait otut essayé pour le guérir, en vain.
Jésus arriva et on lui dit: "guéris-le, si tu peux."
Il répondit: "si je peux? pourquoi dis-tu cela? C'est la prière qui le guérira"
Et Jésus fit fuir le mal qui s'était empris de lui.
Avec la prière, tout est possible.
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Avec le malheur dans le monde, nous pouvons agir en tant que catalyseur entre Dieu et les personnes en difficulté, tout comme nous pouvons faire passez l'électricité vers quelqu'un ou quelque chose en le tenant de la main, par exemple. C'est le même phénomène.
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* J'ai pleuré pendant la messe parce que la prière m'avait manqué, même si je ne m'en rendais pas compte. Cela m'a fait beaucoup de bien.
Jésus arriva et on lui dit: "guéris-le, si tu peux."
Il répondit: "si je peux? pourquoi dis-tu cela? C'est la prière qui le guérira"
Et Jésus fit fuir le mal qui s'était empris de lui.
Avec la prière, tout est possible.
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Avec le malheur dans le monde, nous pouvons agir en tant que catalyseur entre Dieu et les personnes en difficulté, tout comme nous pouvons faire passez l'électricité vers quelqu'un ou quelque chose en le tenant de la main, par exemple. C'est le même phénomène.
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* J'ai pleuré pendant la messe parce que la prière m'avait manqué, même si je ne m'en rendais pas compte. Cela m'a fait beaucoup de bien.
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Prendre conscience d'un problème n'a jamais guéri personne, si le travail émotionnel est laissé de côté.
Notes d'une femme
1. Voir les gens comme si c'était la première fois. Ecouter et BE WIDE OPEN. Relax.
2. Si question vis à vis du passé - Je n'ai pas envie d'en parler.
3. Prendre soin de moi-même. Les autres sont rarement capables de répondre à nos besoins en permanence et d'une façon satisfaisante => déçus et frustrés.
- Soit nous essayons de changer les autres,
- Soit on se contente de moins que ce que l'on veut,
- Soit on donne aux autres ce qu'ils veulent que nous ne désirons pas faire.
=> Je prends soin de moi-même, et les autres d'eux-mêmes.
4. Prendre soin d'écouter tous mes sentiments y compris ceux de l'enfant en moi (chagriné, effrayé) et y répondre avec attention et amour. Donner la priorité à mes besoins intérieurs et de croire ainsi que les besoins des autres seront satisfaits.
5. Trouver quelqu'un d'attentif à qui parler pour se sentir plus légère.
2. Si question vis à vis du passé - Je n'ai pas envie d'en parler.
3. Prendre soin de moi-même. Les autres sont rarement capables de répondre à nos besoins en permanence et d'une façon satisfaisante => déçus et frustrés.
- Soit nous essayons de changer les autres,
- Soit on se contente de moins que ce que l'on veut,
- Soit on donne aux autres ce qu'ils veulent que nous ne désirons pas faire.
=> Je prends soin de moi-même, et les autres d'eux-mêmes.
4. Prendre soin d'écouter tous mes sentiments y compris ceux de l'enfant en moi (chagriné, effrayé) et y répondre avec attention et amour. Donner la priorité à mes besoins intérieurs et de croire ainsi que les besoins des autres seront satisfaits.
5. Trouver quelqu'un d'attentif à qui parler pour se sentir plus légère.
Maison en ordre
* passer tous les jours 5 à 10 min dans chaque pièce à ranger "le bordel voyant"
* un jour par semaine faire une piece à fond.
* le we faire tous les sols et poussières.
* le linge au fur et à mesure.
* un jour par semaine faire une piece à fond.
* le we faire tous les sols et poussières.
* le linge au fur et à mesure.
A mon avis il y a baleine sous gravier !
http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=ApPjmeJFV1nekHwC8SfTwX5hAgx.;_ylv=3?qid=20060810073006AAPBDSN
Réponse intéressante à l'article sur l'histoire des juifs
Je ne suis pas tout à fait d'accord ! Les juifs avant que le mot juif soit lié à une religion sont bien et bel un peuple homogène à l'origine de type proche oriental. Les juifs en réalité, étaient un peuple de bédoins vivant dans le vaste désert de l'Arabie à l'Antiquité. D'ailleurs, l'hébreu est un dialecte arabe. Leur religion à l'origine qui ne s'appelait pas le judaïsme mais au fait, c'était l'islam mais peut-être avec un autre nom. Leurs coutumes religieuses étaient les mêmes que les musulmans !
Il y a eut des migrations mais que dans les déserts de la Mésopotamie, Syrie, Jordanie, Palestine, Egypte, sauf un siècle ou plus avant JC ou ils commencèrent à s'établir dans les villes de Palestine.
En ce qui concerne la bible surtout l'ancien testament, est un mélange de mythes le petit peuple élu de Dieu n'est qu'une imposture ! On se demande pourquoi Dieu se serait-il adressé à une peuplade de bédoins et non des civilisations prestigieuses et cela ne correspond nullement à la réalité.
Durant toute l'Antiquité, ils n'ont vécu que dans les déserts.
Ils n'avaient aucune connaissance des pays tels que la Mésopotamie, la Syrie, le liban, l'Egypte et la Palestine ! D'ailleurs, on s'en aperçoit bien quand on lit l'ancien testament et la torah !
Et aussi, tous ces pays ignorés l'existence de ce peuple de bédoins nomades.
De quoi vivaient-ils ? De vols et de trafics et oui, c'est la réalité.
Quand à la Palestine, son nom à l'origine est Canaam et son peuple les Canaanéens (peuple proche-orientale). En 1300 avant JC, les peuples de la mer qui étaient originaire d'Europe plus exactement de Macédoine, déferlèrent sur le proche orient et l'Afrique du nord. Les Philistins commencèrent à s'implanter en Egypte mais furent chassés par Ramsès II et son armée. Ensuite, ils traversèrent le désert du Sinaï et s'implantèrent petit à petit en Canaan. Ensuite, tout le pays fut conquit par les Philistins. C'est des Philistins que vient le nom de Palestine. Les Philistins donnèrent comme nom : la Philistine. Ce pays fut colonisé par les Grecs en 300 avant JC et d'ailleurs, les origines proches des deux peuples. En 70 avant JC, ce fut au tour des Romains d'occupé ce pays et c'est eux qui donnèrent le nom de Palestine qui est dérivé de Philistine.
Quand à la Judée, cela n'a jamais été un pays mais une région de la Palestine. Et c'est bien plus tard, que les juifs se donneront ce nom juif dérivant de Judée pourquoi? A un moment donné, ils se sont sédentarisés et vivaient en Palestine, dans cette région.
Puis, en étant sédentarisés, ils ont immigrés en Grèce et en Italie à l'Antiquité ou l'Empereur Claude les chassa au 2ème siècle ou déjà, ils posèrent problème. Donc, ils retournèrent au proche orient.
Au Moyen Age, ils immigrèrent en Europe de nouveau et dans tous les pays. Ils étaient essentiellement usuriers. Ils travaillaient dans l'or et matières précieuses.
Source: et bien déjà par la lecture d'une revue qui avait pour titre vérités et mensonges de la Bible datant de 2001, ou des historiens dénonçant le mythe du peuple élu qui sont les juifs. Puis, en étudiant soit-même et en analysant bien les choses lié à ce sujet.
Il y a eut des migrations mais que dans les déserts de la Mésopotamie, Syrie, Jordanie, Palestine, Egypte, sauf un siècle ou plus avant JC ou ils commencèrent à s'établir dans les villes de Palestine.
En ce qui concerne la bible surtout l'ancien testament, est un mélange de mythes le petit peuple élu de Dieu n'est qu'une imposture ! On se demande pourquoi Dieu se serait-il adressé à une peuplade de bédoins et non des civilisations prestigieuses et cela ne correspond nullement à la réalité.
Durant toute l'Antiquité, ils n'ont vécu que dans les déserts.
Ils n'avaient aucune connaissance des pays tels que la Mésopotamie, la Syrie, le liban, l'Egypte et la Palestine ! D'ailleurs, on s'en aperçoit bien quand on lit l'ancien testament et la torah !
Et aussi, tous ces pays ignorés l'existence de ce peuple de bédoins nomades.
De quoi vivaient-ils ? De vols et de trafics et oui, c'est la réalité.
Quand à la Palestine, son nom à l'origine est Canaam et son peuple les Canaanéens (peuple proche-orientale). En 1300 avant JC, les peuples de la mer qui étaient originaire d'Europe plus exactement de Macédoine, déferlèrent sur le proche orient et l'Afrique du nord. Les Philistins commencèrent à s'implanter en Egypte mais furent chassés par Ramsès II et son armée. Ensuite, ils traversèrent le désert du Sinaï et s'implantèrent petit à petit en Canaan. Ensuite, tout le pays fut conquit par les Philistins. C'est des Philistins que vient le nom de Palestine. Les Philistins donnèrent comme nom : la Philistine. Ce pays fut colonisé par les Grecs en 300 avant JC et d'ailleurs, les origines proches des deux peuples. En 70 avant JC, ce fut au tour des Romains d'occupé ce pays et c'est eux qui donnèrent le nom de Palestine qui est dérivé de Philistine.
Quand à la Judée, cela n'a jamais été un pays mais une région de la Palestine. Et c'est bien plus tard, que les juifs se donneront ce nom juif dérivant de Judée pourquoi? A un moment donné, ils se sont sédentarisés et vivaient en Palestine, dans cette région.
Puis, en étant sédentarisés, ils ont immigrés en Grèce et en Italie à l'Antiquité ou l'Empereur Claude les chassa au 2ème siècle ou déjà, ils posèrent problème. Donc, ils retournèrent au proche orient.
Au Moyen Age, ils immigrèrent en Europe de nouveau et dans tous les pays. Ils étaient essentiellement usuriers. Ils travaillaient dans l'or et matières précieuses.
Source: et bien déjà par la lecture d'une revue qui avait pour titre vérités et mensonges de la Bible datant de 2001, ou des historiens dénonçant le mythe du peuple élu qui sont les juifs. Puis, en étudiant soit-même et en analysant bien les choses lié à ce sujet.
Ascendant Gémaux (née le 24/08/1983 à 0:30)
Tellement mobile, vous êtes partout où l'on ne vous attend pas ! Vous passez votre temps à poser des questions... et à y répondre. Votre curiosité et votre vivacité d'esprit sont insatiables. Votre esprit est constamment en ébullition, passant d'un sujet à l'autre, résolvant des problèmes, accumulant les anecdotes et les connaissances sur un court laps de temps. Votre mobilité, essentiellement mentale, vous emmène très loin et fait de votre quotidien une mosaïque de moments intenses et plaisants, sans qu'il n'y ait forcément de corrélation entre eux : du moment que cela bouge, que vous puissiez faire travailler vos neurones et que vous rencontriez du monde, tout va bien !
Avec un tel Ascendant, votre comportement laisse apparaître qu'aux yeux des autres, vous êtes nerveux, expressif, vif, adaptable, mobile d'esprit, plein d'humour, pétillant, ludique, sociable, habile, curieux, fantasque, indépendant, touche-à-tout, intellectuel, souple, ingénieux, fantaisiste, imaginatif, charmeur, cérébral, mais vous pouvez être aussi capricieux, dispersé, lunatique, superficiel, indiscret, opportuniste, insouciant, égoïste, fragile, ironique ou changeant.
Avec un tel Ascendant, votre comportement laisse apparaître qu'aux yeux des autres, vous êtes nerveux, expressif, vif, adaptable, mobile d'esprit, plein d'humour, pétillant, ludique, sociable, habile, curieux, fantasque, indépendant, touche-à-tout, intellectuel, souple, ingénieux, fantaisiste, imaginatif, charmeur, cérébral, mais vous pouvez être aussi capricieux, dispersé, lunatique, superficiel, indiscret, opportuniste, insouciant, égoïste, fragile, ironique ou changeant.
samedi 21 février 2009
Déconstruction d’une histoire mythique
Comment fut inventé le peuple juif
Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.
Par Shlomo SandTout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.
S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.
Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.
D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël « histoire générale ») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur « qui est juif ? » n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.
Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des « départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.
Le judaïsme, religion prosélyte
Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.
La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision « nationale » de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces « vérités bibliques », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.
Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.
Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.
L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.
Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).
A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.
Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.
La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.
La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).
Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.
Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».
Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.
Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».
Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un « ethnos » porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.
Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.
Shlomo Sand.
Shlomo Sand
Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.
(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
(2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi, Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.
(3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.
(4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.
(5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire.
Source: http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.
Par Shlomo SandTout Israélien sait, sans l’ombre d’un doute, que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah (1) dans le Sinaï, et qu’il en est le descendant direct et exclusif. Chacun se persuade que ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise », où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël. De même, nul n’ignore qu’il a connu l’exil à deux reprises : après la destruction du premier temple, au VIe siècle avant J.-C., puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 après J.C.
S’ensuivit pour lui une errance de près de deux mille ans : ses tribulations le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité ne fut pas altérée. A la fin du XIXe siècle, les conditions mûrirent pour son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient naturellement repeuplé Eretz Israël (« la terre d’Israël ») puisqu’ils en rêvaient depuis vingt siècles.
Vierge, la Palestine attendait que son peuple originel vienne la faire refleurir. Car elle lui appartenait, et non à cette minorité arabe, dépourvue d’histoire, arrivée là par hasard. Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre ; et criminelle l’opposition violente de la population locale.
D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Elle est l’œuvre, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, de talentueux reconstructeurs du passé, dont l’imagination fertile a inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse, juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. L’abondante historiographie du judaïsme comporte, certes, une pluralité d’approches. Mais les polémiques en son sein n’ont jamais remis en cause les conceptions essentialistes élaborées principalement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.
Lorsque apparaissaient des découvertes susceptibles de contredire l’image du passé linéaire, elles ne bénéficiaient quasiment d’aucun écho. L’impératif national, telle une mâchoire solidement refermée, bloquait toute espèce de contradiction et de déviation par rapport au récit dominant. Les instances spécifiques de production de la connaissance sur le passé juif — les départements exclusivement consacrés à l’« histoire du peuple juif », séparés des départements d’histoire (appelée en Israël « histoire générale ») — ont largement contribué à cette curieuse hémiplégie. Même le débat, de caractère juridique, sur « qui est juif ? » n’a pas préoccupé ces historiens : pour eux, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a deux mille ans.
Ces chercheurs « autorisés » du passé ne participèrent pas non plus à la controverse des « nouveaux historiens », engagée à la fin des années 1980. La plupart des acteurs de ce débat public, en nombre limité, venaient d’autres disciplines ou bien d’horizons extra-universitaires : sociologues, orientalistes, linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste. On comptait également dans leurs rangs des diplômés venus de l’étranger. Des « départements d’histoire juive » ne parvinrent, en revanche, que des échos craintifs et conservateurs, enrobés d’une rhétorique apologétique à base d’idées reçues.
Le judaïsme, religion prosélyte
Bref, en soixante ans, l’histoire nationale a très peu mûri, et elle n’évoluera vraisemblablement pas à brève échéance. Pourtant, les faits mis au jour par les recherches posent à tout historien honnête des questions surprenantes au premier abord, mais néanmoins fondamentales.
La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Les premiers historiens juifs modernes, comme Isaak Markus Jost ou Leopold Zunz, dans la première moitié du XIXe siècle, ne la percevaient pas ainsi : à leurs yeux, l’Ancien Testament se présentait comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du premier temple. Il a fallu attendre la seconde moitié du même siècle pour trouver des historiens, en premier lieu Heinrich Graetz, porteurs d’une vision « nationale » de la Bible : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé, depuis, de réitérer ces « vérités bibliques », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale.
Mais voilà qu’au cours des années 1980 la terre tremble, ébranlant ces mythes fondateurs. Les découvertes de la « nouvelle archéologie » contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque celle-ci... était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons, ni d’une conquête rapide du pays de Canaan par un élément étranger.
Il n’existe pas non plus de signe ou de souvenir du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence, à l’époque, de deux petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.
L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.
Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).
A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.
Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.
La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.
La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).
Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.
Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».
Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.
Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».
Ecrire une histoire juive nouvelle, par-delà le prisme sioniste, n’est donc pas chose aisée. La lumière qui s’y brise se transforme en couleurs ethnocentristes appuyées. Or les Juifs ont toujours formé des communautés religieuses constituées, le plus souvent par conversion, dans diverses régions du monde : elles ne représentent donc pas un « ethnos » porteur d’une même origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de vingt siècles.
Le développement de toute historiographie comme, plus généralement, le processus de la modernité passent un temps, on le sait, par l’invention de la nation. Celle-ci occupa des millions d’êtres humains au XIXe siècle et durant une partie du XXe. La fin de ce dernier a vu ces rêves commencer à se briser. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux, et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. Les cauchemars identitaires d’hier feront place, demain, à d’autres rêves d’identité. A l’instar de toute personnalité faite d’identités fluides et variées, l’histoire est, elle aussi, une identité en mouvement.
Shlomo Sand.
Shlomo Sand
Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.
(1) Texte fondateur du judaïsme, la Torah — la racine hébraïque yara signifie enseigner — se compose des cinq premiers livres de la Bible, ou Pentateuque : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
(2) Cf. David Ben Gourion et Yitzhak Ben Zvi, « Eretz Israël » dans le passé et dans le présent (1918, en yiddish), Jérusalem, 1980 (en hébreu) et Ben Zvi, Notre population dans le pays (en hébreu), Varsovie, Comité exécutif de l’Union de la jeunesse et Fonds national juif, 1929.
(3) La Mishna, considérée comme le premier ouvrage de littérature rabbinique, a été achevée au IIe siècle de notre ère. Le Talmud synthétise l’ensemble des débats rabbiniques concernant la loi, les coutumes et l’histoire des Juifs. Il y a deux Talmud : celui de Palestine, écrit entre le IIIe et le Ve siècle, et celui de Babylone, achevé à la fin du Ve siècle.
(4) Parlé par les Juifs d’Europe orientale, le yiddish est une langue slavo-allemande comprenant des mots issus de l’hébreu.
(5) Dans la mythologie grecque, Clio était la muse de l’Histoire.
Source: http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
vendredi 20 février 2009
La crise ne serait-elle qu'un leurre ?
La décroissance est mise en avant depuis un bon moment au nom de l'écologie pour "sauver notre planète"
La crise financière ne serait-elle qu'un leurre destiné à enclencher cette décroissance aux dépends des classes moyennes et des plus pauvres.
Ainsi, les riches n'auraient pourraient continuer d'avoir une vie moderne et polluante alors que les moins aisés seraient contraints à un retour en arrière, faisant ainsi du "bien" à notre planète ?
source: Vince W - Yahoo Q/R
La crise financière ne serait-elle qu'un leurre destiné à enclencher cette décroissance aux dépends des classes moyennes et des plus pauvres.
Ainsi, les riches n'auraient pourraient continuer d'avoir une vie moderne et polluante alors que les moins aisés seraient contraints à un retour en arrière, faisant ainsi du "bien" à notre planète ?
source: Vince W - Yahoo Q/R
jeudi 19 février 2009
Le bien et le mal
De la part d'un utilisateur de Yahoo Q/R:m
Le mal est au service inconditionnel du bien
Il le sert toujours
Le mal est éducationnel c'est par lui que l'on apprend les choses
On sème ce que l'on récolte
--------
Nous sommes sur terre uniquement pour apprendre les leçons de la vie
Le bien et le mal y sont présents
C'est bien si vous vous adonnez à la méditation
Nous faisons tous partie du grand tout, une parcelle de l'univers
Tout a une utilité, un sens et rien n'est lié au hasard
Le mal est au service inconditionnel du bien
Il le sert toujours
Le mal est éducationnel c'est par lui que l'on apprend les choses
On sème ce que l'on récolte
--------
Nous sommes sur terre uniquement pour apprendre les leçons de la vie
Le bien et le mal y sont présents
C'est bien si vous vous adonnez à la méditation
Nous faisons tous partie du grand tout, une parcelle de l'univers
Tout a une utilité, un sens et rien n'est lié au hasard
Lettre à un ami juif inconnu
Lettre à un(e) ami(e) juif (ve) inconnu(e)
Bonjour,
Nous ne nous connaissons sans doute pas, aussi permettez-moi quelques mots pour me présenter.
Fils de flamand "émigré de l'intérieur", arrivé en Wallonie avec mon père venu chercher subsistance dans les mines, j’ai commencé à travailler à dix-sept ans et je vis aujourd’hui dans un quartier populaire de Bruxelles, je suis ce qu’on appelle un citoyen lambda.
Durant ma, déjà, longue vie, j’ai essayé de rester un homme "debout", en refusant toute forme d’embrigadement.
Dès l’enfance, les témoignages sur la shoah m’ont horrifié.
Cette volonté d’exterminer les juifs, les roms, les homosexuels… Parce qu’ils sont différents, qu’ils ont une autre religion ou une autre culture, restera une vision effroyable que je garde en mémoire.
Plus tard, j’ai aussi été scandalisé par les bombes au napalm que l'armée des Etats-Unis déversait sur la population du Vietnam. Je ne connaissais ni l’ethnie ni la religion des victimes, mais j'ai protesté comme je le pouvais contre ce crime.
Il y a eu aussi la lutte du peuple algérien contre le colonisateur français.
Je ne me suis pas non plus inquiété de leur couleur ou de leur religion pour tenter d'apporter mon petit caillou à leur combat pour libérer leur pays.
Après (ou était-ce avant?) il y a eu aussi le terrible régime d’apartheid imposé aux noirs d’Afrique du Sud. Comme beaucoup d'autres citoyens, j’ai participé au boycott et n'ai plus acheté d'oranges de là-bas. Cette fois encore je ne me suis pas préoccupé de savoir de quelle religion étaient ces "zoulous".
Quand, il y aura bientôt cinquante ans, mon gouvernement s'est rendu complice de l'assassinat de Lumumba, j'étais honteux… Je l'ai plus été encore lorsque j'ai découvert les atrocités génocidaires commises par Léopold II et les colons belges. Depuis, je détourne la tête quand je croise une de ses statues qui continuent à salir les squares de notre pays.
Si j’évoque ces souvenirs, c’est pour vous expliquer que ma révolte contre l'injustice ne date pas d’hier et qu’elle n’a jamais tenu compte des races, des croyances ou des cultures de ceux à qui je tentais d’apporter ma solidarité.
Maintenant que je suis à l'automne de ma vie et bien qu'il m'arrive parfois de douter de l'humanité des êtres qui peuplent ce monde, je continue modestement à tenter de tendre la main aux victimes… ici et ailleurs.
Venons-en maintenant à nous, à vous et à votre relation à Israël… Qui me trouble et que je voudrais comprendre.
Je me souviens que durant mon enfance, comme les autres petits écoliers de Belgique, on m'a beaucoup vanté les mérites de “ces courageux colons qui allaient faire fleurir un désert" dans une contrée vide d'habitants.
Le monde sortait d’une guerre terrible. La communauté juive (et rom, fort oubliée) avait connu une tragédie épouvantable et nous nous réjouissions de cet exode vers un avenir prometteur.
Longtemps, j'ai cru à cette fable… Vous aussi sans doute.
Aujourd'hui, nous devons bien admettre la réalité : la colonisation a été réalisée au détriment du peuple qui vivait sur ces terres.
Nous sommes sans doute, du moins je l'espère, d'accord sur ce point.
Depuis que l'armée d'Israël a fait pleuvoir la mort sur les habitants de Gaza, les discussions - le mot correct est plutôt polémiques - ne manquent pas avec des amis qui me sont chers.
Comme certains d’entre eux qualifient d’autodéfense ce qui m'apparaît comme un crime, j'ai cherché à y voir clair. J'ai lu tout ce qui m'était possible de lire sur l'histoire d'Israël depuis quelques milliers d'années jusqu’à nos jours, j'ai beaucoup écouté "Radio Judaïca", regardé la télévision, assisté à des conférences, etc.
Chaque débat me paraissait confus car deux niveaux d'approches s'entremêlaient, s'entrechoquaient : la critique des actes d'un Etat confrontée à une solidarité indéfectible avec ce même Etat.
Durant ma recherche, une question revenait lancinante : par quel mécanisme mental la majorité des juifs de Belgique s'identifiaient-ils à un pays lointain au point de justifier les massacres perpétrés par son armée?
Certains m'ont dit qu'il y avait une solidarité due à leur origine commune.
Pourtant, Shlomo Sand, le grand historien israélien qui enseigne à l'université de Tel-Aviv a bien démontré que les juifs contemporains sont exclusivement les descendants de divers peuples convertis à la religion.
Il n'y a donc aucun lien d’hérédité biologique entre les habitants qui vivaient là-bas il y a deux mille ans et ceux qui y ont débarqué en 1948.
Loin de moi la volonté de nier l’existence d’une communauté juive liée par une religion et un patrimoine culturel commun, mais ne vous paraît-il pas étrange que tant de juifs de Belgique proclament leur appartenance à un "peuple élu retournant dans la terre de ses ancêtres"… Alors qu'ils n'ont pas d'origine ethnique commune?
Ne croyez-vous pas qu'il faudrait mener une action pédagogique pour que les petits juifs de Belgique ne soient plus victimes de cette manipulation de l'Histoire?
Ne pensez-vous pas qu’il faudrait aussi leur expliquer que la "diaspora" du 1er siècle est une faribole, que les Romains n’ont pas chassé les juifs de Palestine ? Leur expliquer que bien d’autres “vérités“ enseignées dans les synagogues, comme la fuite d'Egypte ou la conquête de Canaan, ne sont que des légendes?
D'autres me disent qu'il faut défendre un Etat démocratique contre les fanatiques islamistes.
Si les régimes autoritaires, basés sur une religion ou une idéologie, sont bien entendu à rejeter, croyez-vous vraiment qu'Israël peut prétendre au titre de pays démocratique?
Durant ma quête d'information, j'ai découvert que la Constitution proclame bien qu’il s’agit d’un Etat juif (pas israélien !) et que la carte d’identité des habitants palestiniens d'Israël mentionne "arabe". J'ai découvert aussi que les habitants palestiniens de Jérusalem-Est n'ont pas le droit de vote, que seul le mariage juif est reconnu, que la population des territoires “annexés" depuis quarante ans n’a pas de statut de nationalité… Et beaucoup d'autres éléments qui appartiennent plus à un régime pratiquant l'apartheid qu'à ce que nous appelons la démocratie.
Pouvez-vous, comme humain, soutenir un tel régime et accepter de l’Etat d’Israël ce que, comme moi, vous condamnez pour d’autres pays ?
D'autres encore me disent que cette solidarité repose sur une culture et une religion communes.
Pour ce qui est de la culture, vous admettrez qu'il n’y a plus que de légères différences entre celle des séfarades et celle des ashkénazes.
Quant à la religion… J'avoue que cet argument me laisse pantois!
Imagine-t-on que les catholiques de Belgique se soient mobilisés pour défendre Franco sous prétexte qu'il brandissait le catholicisme comme fondement de sa dictature? Imagine-t-on les musulmans de Belgique se dresser pour soutenir Khadafi, sous prétexte qu'il respecte le Coran?
Ne pourrions-nous convenir que toute discussion sur cette douloureuse tragédie doit absolument exclure les "croyances", quelles qu'elles soient? Que seuls les faits doivent être pris en compte?
Je suis certain que, une fois les dogmes et les chimères mis au placard, le débat entre vous et moi serait chaleureux et instructif car nous rêvons sans doute tous deux d'un monde sans oppresseurs et opprimés.
Je suis certain que cette attitude ouverte, que cette volonté de savoir, nous permettrait d’élucider d’autres questions et points de vue soulevés par mes amis concernant le droit et la justice.
Par exemple, certains d’entre eux disent que c'est l'Angleterre qui a légalement concédé ce territoire au mouvement sioniste.
Même si c’est exact, trouvez-vous que cette argumentation est acceptable quand on sait que Balfour, grand initiateur de cette "vente", avouait que cet accord avait été réalisé sans tenir le moindre compte des quelques sept à huit cent mille habitants qui vivaient dans la région… Considérée par les deux parties comme inhabitée?
Un autre argument évoqué est que le harcèlement par les roquettes du Hamas dont est victime Israël depuis huit ans justifie le bombardement de Gaza… Et que le soldat Shalit doit être sauvé!
Pouvons-nous, tout d’abord, tous deux admettre que ces tirs ne sont pas à considérer isolément mais font partie d'un tout? Que c’est un épisode de plus d’un conflit qui a commencé il y a soixante ans? Une péripétie de plus de la résistance d'un peuple qui refuse l'envahissement de son territoire, un peuple qui a subi bien plus de bombardements que la population israélienne et qui compte infiniment plus de morts civiles.
Qui peut accepter cela ?
Une question : pendant l’assaut sur Gaza, aucune roquette n’était tirée par les palestiniens de Cisjordanie… Pourtant l’armée israélienne y a continué ses "exécutions" et le vol des terres.
Pourquoi?
Comme vous, j’espère que le jeune Shalit retrouvera sa famille, mais ne croyez-vous pas qu’il serait juste - la justice n’étant pas à “géométrie variable“ – que le gouvernement israélien libère aussi les deux civils, les frères Muammar, enlevés à Gaza la veille de la capture du soldat Shalit ? Ne croyez-vous pas que la justice voudrait qu’ont libère aussi les milliers de prisonniers d’opinion et les nombreux enfants enfermés sans jugement depuis des années?
Autre sujet douloureux.
Comme vous et mes amis, j’estime que tuer délibérément des civils est un crime de guerre qu'il faut absolument condamner… Quels qu’en soient les auteurs !
Si les attentats-suicides palestiniens me remplissent d'horreur, je dois aussi constater que l'histoire de l'expansion d'Israël déborde de massacres de civils. Faut-il rappeler Deir Yassin, Kafr Kassem… Tant d’autres ? Pouvez-vous accepter le discours du grand rabbin qui, citant un passage des Psaumes, est venu encourager les troupes en leur disant qu’il n’existe pas d’innocents à Gaza, que "tout le monde y est une cible légitime" ?
Et les bombes au phosphore utilisées au Liban et à Gaza ne visaient-elles pas, délibérément, à tuer des civils ?
Un dernier point – il y en a tant – dont nous pourrions débattre : la volonté de paix d’Israël.
Bien qu’il soit critiquable, les hommes ont instauré un organe pour la régulation de la paix dans le monde, l’ONU.
Comme moi, vous savez que depuis soixante ans les divers gouvernements d’Israël n’ont pas respecté les dizaines et les dizaines de résolutions de cet organisme, qu’Israël refuse aussi d’appliquer les décisions du Tribunal International… Et n’a même pas réagi à la proposition de paix faite par l’ensemble des pays arabes.
Vous admettrez que comme témoignage de volonté de paix, on fait mieux.
Je serais sincèrement désolé si vous restiez "bloqué" devant cet appel sincère à un dialogue honnête et je serais très heureux que vous m’apportiez la contradiction avec des arguments et des informations objectifs.
Je veux aussi vous dire que si, demain, la situation était inversée, si le peuple d'Israël subissait l'injustice, je serais à son côté car si la création d'Israël fut un acte de colonisateurs, la réalité est là : ce pays existe… Et comme dit Shlomo Sand : Israël est l'enfant d'un viol, mais cet enfant a le droit de vivre!
En espérant que cette "bouteille à la mer" ne sera pas perdue.
Rudi
PS : Si je n’ai pas, volontairement, évoqué mon trouble devant les discours et slogans de certains de nos “allochtones“, basés eux aussi sur des “croyances“ et une solidarité qui se croit “ethnique“ (peu d’entre eux pourtant sont sémites comme les palestiniens) – comme pour la Communauté juive, ces dérives-là aussi brouillent l’analyse – c’est uniquement parce qu’aujourd’hui c’est avec vous que je cherche à dialoguer.
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Réponse
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Bonjour,
Tour d’abord, laissez-moi vous dire que je trouve que vous faites preuve d’un grand courage et d’une humilité admirable.
Je crois que votre cause est très bien ciblée, car en effet, je pense qu’il ne s’agit pas d’être pour ou contre, comme on est tenté de le croire, mais bien d’aider ceux qui, encore une fois, sont les plus grandes victimes de l’histoire. Car si les uns perdent des vies en nombre, ce qui est bien sûr déplorable, les autres perdent leur humanité, ce qui est bien pire, selon moi.
Un être humain capable de tirer à bout portant sur un autre a vraisemblablement été amputé de cette chose qui faisait de lui un être d’amour. Et c’est lui qui doit dès lors être aidé.
Tant qu’il sera dirigé par la peur, ce peuple ne pourra connaître ce qu’il est pourtant venu chercher sur cette terre. Cette peur, je l’ai vue de mes propres yeux : elle est capable des pires atrocités.
Un homme de foi m’a conseillé de réfléchir sur la non-violence, qui est selon lui la seule issue à ce conflit. Jusqu’à aujourd’hui, cette 3e solution (en plus de la violence et de la soumission) me semble utopique, ou pour le moins peu durable … Mais je m’efforce de croire que, si petite que je suis, je peux peut-être faire quelque chose pour les aider, car ce conflit, si loin qu’il soit géographiquement, et historiquement, concerne chacun de nous.
Je crois donc que la peur est à l’origine de ce que nous observons du côté Israélien, et que c’est la culpabilité qui nous empêche d’intervenir activement (et non pas une appartenance ethnique, culturelle ou religieuse). Israël a su rendre cette culpabilité assez forte que pour neutraliser toute éventuelle réaction contre lui.
J’ai lu quelque part que l’Israël auquel les juifs doivent retourner n’est pas un territoire géographique, mais que c’est dans leur cœur qu’ils doivent le trouver …
Cordialement,
Voici deux petits articles que j’ai trouvé sur Internet, peut-être les connaissez-vous déjà :
Rapport LEAP Europe 2020 : Israël 2020 - Les 2 scénarios d’avenir Scénario 1 : Vers la fin de l’état d’Israël / Scénario 2 : Vers un état israélien durable
http://www.europe2020.org/spip.php?article583&lang=fr
Concernant les raisons des attaques sur Gaza, article d’un chroniqueur qui publie sur Yahoo Questions/Réponses:
http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=AiK7SWZdTJUE3rUcnHP0sQM4Agx.;_ylv=3?qid=20090218063026AAZgROq
Bonjour,
Nous ne nous connaissons sans doute pas, aussi permettez-moi quelques mots pour me présenter.
Fils de flamand "émigré de l'intérieur", arrivé en Wallonie avec mon père venu chercher subsistance dans les mines, j’ai commencé à travailler à dix-sept ans et je vis aujourd’hui dans un quartier populaire de Bruxelles, je suis ce qu’on appelle un citoyen lambda.
Durant ma, déjà, longue vie, j’ai essayé de rester un homme "debout", en refusant toute forme d’embrigadement.
Dès l’enfance, les témoignages sur la shoah m’ont horrifié.
Cette volonté d’exterminer les juifs, les roms, les homosexuels… Parce qu’ils sont différents, qu’ils ont une autre religion ou une autre culture, restera une vision effroyable que je garde en mémoire.
Plus tard, j’ai aussi été scandalisé par les bombes au napalm que l'armée des Etats-Unis déversait sur la population du Vietnam. Je ne connaissais ni l’ethnie ni la religion des victimes, mais j'ai protesté comme je le pouvais contre ce crime.
Il y a eu aussi la lutte du peuple algérien contre le colonisateur français.
Je ne me suis pas non plus inquiété de leur couleur ou de leur religion pour tenter d'apporter mon petit caillou à leur combat pour libérer leur pays.
Après (ou était-ce avant?) il y a eu aussi le terrible régime d’apartheid imposé aux noirs d’Afrique du Sud. Comme beaucoup d'autres citoyens, j’ai participé au boycott et n'ai plus acheté d'oranges de là-bas. Cette fois encore je ne me suis pas préoccupé de savoir de quelle religion étaient ces "zoulous".
Quand, il y aura bientôt cinquante ans, mon gouvernement s'est rendu complice de l'assassinat de Lumumba, j'étais honteux… Je l'ai plus été encore lorsque j'ai découvert les atrocités génocidaires commises par Léopold II et les colons belges. Depuis, je détourne la tête quand je croise une de ses statues qui continuent à salir les squares de notre pays.
Si j’évoque ces souvenirs, c’est pour vous expliquer que ma révolte contre l'injustice ne date pas d’hier et qu’elle n’a jamais tenu compte des races, des croyances ou des cultures de ceux à qui je tentais d’apporter ma solidarité.
Maintenant que je suis à l'automne de ma vie et bien qu'il m'arrive parfois de douter de l'humanité des êtres qui peuplent ce monde, je continue modestement à tenter de tendre la main aux victimes… ici et ailleurs.
Venons-en maintenant à nous, à vous et à votre relation à Israël… Qui me trouble et que je voudrais comprendre.
Je me souviens que durant mon enfance, comme les autres petits écoliers de Belgique, on m'a beaucoup vanté les mérites de “ces courageux colons qui allaient faire fleurir un désert" dans une contrée vide d'habitants.
Le monde sortait d’une guerre terrible. La communauté juive (et rom, fort oubliée) avait connu une tragédie épouvantable et nous nous réjouissions de cet exode vers un avenir prometteur.
Longtemps, j'ai cru à cette fable… Vous aussi sans doute.
Aujourd'hui, nous devons bien admettre la réalité : la colonisation a été réalisée au détriment du peuple qui vivait sur ces terres.
Nous sommes sans doute, du moins je l'espère, d'accord sur ce point.
Depuis que l'armée d'Israël a fait pleuvoir la mort sur les habitants de Gaza, les discussions - le mot correct est plutôt polémiques - ne manquent pas avec des amis qui me sont chers.
Comme certains d’entre eux qualifient d’autodéfense ce qui m'apparaît comme un crime, j'ai cherché à y voir clair. J'ai lu tout ce qui m'était possible de lire sur l'histoire d'Israël depuis quelques milliers d'années jusqu’à nos jours, j'ai beaucoup écouté "Radio Judaïca", regardé la télévision, assisté à des conférences, etc.
Chaque débat me paraissait confus car deux niveaux d'approches s'entremêlaient, s'entrechoquaient : la critique des actes d'un Etat confrontée à une solidarité indéfectible avec ce même Etat.
Durant ma recherche, une question revenait lancinante : par quel mécanisme mental la majorité des juifs de Belgique s'identifiaient-ils à un pays lointain au point de justifier les massacres perpétrés par son armée?
Certains m'ont dit qu'il y avait une solidarité due à leur origine commune.
Pourtant, Shlomo Sand, le grand historien israélien qui enseigne à l'université de Tel-Aviv a bien démontré que les juifs contemporains sont exclusivement les descendants de divers peuples convertis à la religion.
Il n'y a donc aucun lien d’hérédité biologique entre les habitants qui vivaient là-bas il y a deux mille ans et ceux qui y ont débarqué en 1948.
Loin de moi la volonté de nier l’existence d’une communauté juive liée par une religion et un patrimoine culturel commun, mais ne vous paraît-il pas étrange que tant de juifs de Belgique proclament leur appartenance à un "peuple élu retournant dans la terre de ses ancêtres"… Alors qu'ils n'ont pas d'origine ethnique commune?
Ne croyez-vous pas qu'il faudrait mener une action pédagogique pour que les petits juifs de Belgique ne soient plus victimes de cette manipulation de l'Histoire?
Ne pensez-vous pas qu’il faudrait aussi leur expliquer que la "diaspora" du 1er siècle est une faribole, que les Romains n’ont pas chassé les juifs de Palestine ? Leur expliquer que bien d’autres “vérités“ enseignées dans les synagogues, comme la fuite d'Egypte ou la conquête de Canaan, ne sont que des légendes?
D'autres me disent qu'il faut défendre un Etat démocratique contre les fanatiques islamistes.
Si les régimes autoritaires, basés sur une religion ou une idéologie, sont bien entendu à rejeter, croyez-vous vraiment qu'Israël peut prétendre au titre de pays démocratique?
Durant ma quête d'information, j'ai découvert que la Constitution proclame bien qu’il s’agit d’un Etat juif (pas israélien !) et que la carte d’identité des habitants palestiniens d'Israël mentionne "arabe". J'ai découvert aussi que les habitants palestiniens de Jérusalem-Est n'ont pas le droit de vote, que seul le mariage juif est reconnu, que la population des territoires “annexés" depuis quarante ans n’a pas de statut de nationalité… Et beaucoup d'autres éléments qui appartiennent plus à un régime pratiquant l'apartheid qu'à ce que nous appelons la démocratie.
Pouvez-vous, comme humain, soutenir un tel régime et accepter de l’Etat d’Israël ce que, comme moi, vous condamnez pour d’autres pays ?
D'autres encore me disent que cette solidarité repose sur une culture et une religion communes.
Pour ce qui est de la culture, vous admettrez qu'il n’y a plus que de légères différences entre celle des séfarades et celle des ashkénazes.
Quant à la religion… J'avoue que cet argument me laisse pantois!
Imagine-t-on que les catholiques de Belgique se soient mobilisés pour défendre Franco sous prétexte qu'il brandissait le catholicisme comme fondement de sa dictature? Imagine-t-on les musulmans de Belgique se dresser pour soutenir Khadafi, sous prétexte qu'il respecte le Coran?
Ne pourrions-nous convenir que toute discussion sur cette douloureuse tragédie doit absolument exclure les "croyances", quelles qu'elles soient? Que seuls les faits doivent être pris en compte?
Je suis certain que, une fois les dogmes et les chimères mis au placard, le débat entre vous et moi serait chaleureux et instructif car nous rêvons sans doute tous deux d'un monde sans oppresseurs et opprimés.
Je suis certain que cette attitude ouverte, que cette volonté de savoir, nous permettrait d’élucider d’autres questions et points de vue soulevés par mes amis concernant le droit et la justice.
Par exemple, certains d’entre eux disent que c'est l'Angleterre qui a légalement concédé ce territoire au mouvement sioniste.
Même si c’est exact, trouvez-vous que cette argumentation est acceptable quand on sait que Balfour, grand initiateur de cette "vente", avouait que cet accord avait été réalisé sans tenir le moindre compte des quelques sept à huit cent mille habitants qui vivaient dans la région… Considérée par les deux parties comme inhabitée?
Un autre argument évoqué est que le harcèlement par les roquettes du Hamas dont est victime Israël depuis huit ans justifie le bombardement de Gaza… Et que le soldat Shalit doit être sauvé!
Pouvons-nous, tout d’abord, tous deux admettre que ces tirs ne sont pas à considérer isolément mais font partie d'un tout? Que c’est un épisode de plus d’un conflit qui a commencé il y a soixante ans? Une péripétie de plus de la résistance d'un peuple qui refuse l'envahissement de son territoire, un peuple qui a subi bien plus de bombardements que la population israélienne et qui compte infiniment plus de morts civiles.
Qui peut accepter cela ?
Une question : pendant l’assaut sur Gaza, aucune roquette n’était tirée par les palestiniens de Cisjordanie… Pourtant l’armée israélienne y a continué ses "exécutions" et le vol des terres.
Pourquoi?
Comme vous, j’espère que le jeune Shalit retrouvera sa famille, mais ne croyez-vous pas qu’il serait juste - la justice n’étant pas à “géométrie variable“ – que le gouvernement israélien libère aussi les deux civils, les frères Muammar, enlevés à Gaza la veille de la capture du soldat Shalit ? Ne croyez-vous pas que la justice voudrait qu’ont libère aussi les milliers de prisonniers d’opinion et les nombreux enfants enfermés sans jugement depuis des années?
Autre sujet douloureux.
Comme vous et mes amis, j’estime que tuer délibérément des civils est un crime de guerre qu'il faut absolument condamner… Quels qu’en soient les auteurs !
Si les attentats-suicides palestiniens me remplissent d'horreur, je dois aussi constater que l'histoire de l'expansion d'Israël déborde de massacres de civils. Faut-il rappeler Deir Yassin, Kafr Kassem… Tant d’autres ? Pouvez-vous accepter le discours du grand rabbin qui, citant un passage des Psaumes, est venu encourager les troupes en leur disant qu’il n’existe pas d’innocents à Gaza, que "tout le monde y est une cible légitime" ?
Et les bombes au phosphore utilisées au Liban et à Gaza ne visaient-elles pas, délibérément, à tuer des civils ?
Un dernier point – il y en a tant – dont nous pourrions débattre : la volonté de paix d’Israël.
Bien qu’il soit critiquable, les hommes ont instauré un organe pour la régulation de la paix dans le monde, l’ONU.
Comme moi, vous savez que depuis soixante ans les divers gouvernements d’Israël n’ont pas respecté les dizaines et les dizaines de résolutions de cet organisme, qu’Israël refuse aussi d’appliquer les décisions du Tribunal International… Et n’a même pas réagi à la proposition de paix faite par l’ensemble des pays arabes.
Vous admettrez que comme témoignage de volonté de paix, on fait mieux.
Je serais sincèrement désolé si vous restiez "bloqué" devant cet appel sincère à un dialogue honnête et je serais très heureux que vous m’apportiez la contradiction avec des arguments et des informations objectifs.
Je veux aussi vous dire que si, demain, la situation était inversée, si le peuple d'Israël subissait l'injustice, je serais à son côté car si la création d'Israël fut un acte de colonisateurs, la réalité est là : ce pays existe… Et comme dit Shlomo Sand : Israël est l'enfant d'un viol, mais cet enfant a le droit de vivre!
En espérant que cette "bouteille à la mer" ne sera pas perdue.
Rudi
PS : Si je n’ai pas, volontairement, évoqué mon trouble devant les discours et slogans de certains de nos “allochtones“, basés eux aussi sur des “croyances“ et une solidarité qui se croit “ethnique“ (peu d’entre eux pourtant sont sémites comme les palestiniens) – comme pour la Communauté juive, ces dérives-là aussi brouillent l’analyse – c’est uniquement parce qu’aujourd’hui c’est avec vous que je cherche à dialoguer.
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Réponse
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Bonjour,
Tour d’abord, laissez-moi vous dire que je trouve que vous faites preuve d’un grand courage et d’une humilité admirable.
Je crois que votre cause est très bien ciblée, car en effet, je pense qu’il ne s’agit pas d’être pour ou contre, comme on est tenté de le croire, mais bien d’aider ceux qui, encore une fois, sont les plus grandes victimes de l’histoire. Car si les uns perdent des vies en nombre, ce qui est bien sûr déplorable, les autres perdent leur humanité, ce qui est bien pire, selon moi.
Un être humain capable de tirer à bout portant sur un autre a vraisemblablement été amputé de cette chose qui faisait de lui un être d’amour. Et c’est lui qui doit dès lors être aidé.
Tant qu’il sera dirigé par la peur, ce peuple ne pourra connaître ce qu’il est pourtant venu chercher sur cette terre. Cette peur, je l’ai vue de mes propres yeux : elle est capable des pires atrocités.
Un homme de foi m’a conseillé de réfléchir sur la non-violence, qui est selon lui la seule issue à ce conflit. Jusqu’à aujourd’hui, cette 3e solution (en plus de la violence et de la soumission) me semble utopique, ou pour le moins peu durable … Mais je m’efforce de croire que, si petite que je suis, je peux peut-être faire quelque chose pour les aider, car ce conflit, si loin qu’il soit géographiquement, et historiquement, concerne chacun de nous.
Je crois donc que la peur est à l’origine de ce que nous observons du côté Israélien, et que c’est la culpabilité qui nous empêche d’intervenir activement (et non pas une appartenance ethnique, culturelle ou religieuse). Israël a su rendre cette culpabilité assez forte que pour neutraliser toute éventuelle réaction contre lui.
J’ai lu quelque part que l’Israël auquel les juifs doivent retourner n’est pas un territoire géographique, mais que c’est dans leur cœur qu’ils doivent le trouver …
Cordialement,
Voici deux petits articles que j’ai trouvé sur Internet, peut-être les connaissez-vous déjà :
Rapport LEAP Europe 2020 : Israël 2020 - Les 2 scénarios d’avenir Scénario 1 : Vers la fin de l’état d’Israël / Scénario 2 : Vers un état israélien durable
http://www.europe2020.org/spip.php?article583&lang=fr
Concernant les raisons des attaques sur Gaza, article d’un chroniqueur qui publie sur Yahoo Questions/Réponses:
http://fr.answers.yahoo.com/question/index;_ylt=AiK7SWZdTJUE3rUcnHP0sQM4Agx.;_ylv=3?qid=20090218063026AAZgROq
Des jeunes qui m'émouvoient..... (lol)
Il s'agit de deux belges partis à l'aventure dans le monde à vélo.
Ca me fait rêver...
http://bruchiminh.be/
Ca me fait rêver...
http://bruchiminh.be/
Sternenfreundschaften....
J'ai un ami, dont je me sens proche au fond de mon âme.
Je peux dire que je l'aime, sans hésiter.
Mais je ne l'aime pas d'un amour d'un homme et d'une femme. Je l'aime parce qu'il est là, pourtant à 1500 km de moi.
Il m'a dit récemment, que j'étais une Sternenfreundschaft.
Je ne sais pas ce que c'est, mais il m'a envoyé un lien:
http://www.internetloge.de/arstzei/fbstern.htm
Je vais lire, et tenter de comprendre...
Je peux dire que je l'aime, sans hésiter.
Mais je ne l'aime pas d'un amour d'un homme et d'une femme. Je l'aime parce qu'il est là, pourtant à 1500 km de moi.
Il m'a dit récemment, que j'étais une Sternenfreundschaft.
Je ne sais pas ce que c'est, mais il m'a envoyé un lien:
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Je vais lire, et tenter de comprendre...
Je ne blogue plus...
Et c'est ô combien malheureux.
La ponctuation a attiré tout mon intérêt aujourd'hui http://www.canalacademie.com/La-ponctuation-ou-l-art-d.html
S'il me vient une question, où une réfléxion que je désire partager, je me rends aussitôt sur Yahoo Questions Réponses.
J'y trouve des centaines de personnes prêtes à donner leur avis sur absolument n'importe quoi.
Je m'intéresse à la religion qui s'appelle Tengrikyo, et dont je ne sais pas grand chose, si ce n'est qu'elle prône que nous sommes un tout - qui n'est autre que Dieu lui-même.
La vie de joie est le but ultime de l'être humain.
La ponctuation a attiré tout mon intérêt aujourd'hui http://www.canalacademie.com/La-ponctuation-ou-l-art-d.html
S'il me vient une question, où une réfléxion que je désire partager, je me rends aussitôt sur Yahoo Questions Réponses.
J'y trouve des centaines de personnes prêtes à donner leur avis sur absolument n'importe quoi.
Je m'intéresse à la religion qui s'appelle Tengrikyo, et dont je ne sais pas grand chose, si ce n'est qu'elle prône que nous sommes un tout - qui n'est autre que Dieu lui-même.
La vie de joie est le but ultime de l'être humain.
jeudi 5 février 2009
Jesus Speaking...
"You say that my Kingdom is not always good. There are thise who betrayed Me and damaged My Church. This is true. There will always be those who sin. Do not con?ern yourself about that because now is the time for us to renew this Church. I want you to be the carrier of my Light, my Truth."
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