mercredi 28 janvier 2009

4 courants de pensées insidieux qui minent la possibilité d’un marriage heureux

1° La supposition que la Bible réduit des questions compliquées à quelques problèmes aisément résolus

Dans les téléromans, les problèmes sont résolus en ½ heure, mais dans la vraie vie ce n'est souvent pas le cas. Les êtres humains sont complexes et leurs problèmes leur ressemblent. Il ne suffit pas de suivre une série de réglements «fais ceci, ne fais pas cela». Cette approche superficielle ne contribue pas au bien-être mais à la frustration, ce qui devient lassant et ne dure généralement pas bien longtemps. Une transformation intérieure doit se produire. Le remède à l'égoïsme et la peur qui nous contrôlent tant passe par la compréhension de ce qui nous a séduits. Nous avons besoin de comprendre les mauvais buts que nous avons fixés, de faire face honnêtement à ce que nous ressentons et de composer avec nos émotions pécheresses et douloureuses d'une manière qui reflète notre confiance dans l'acceptation inconditionnelle de la part de Dieu.

2° L'emphase attirante sur l'importance d'être heureux, émancipé, accompli, comblé

Dans certains milieux, des gens parlent avec chaleur de plénitude dans les relations au point où l'adultère, le divorce et l'homosexualité sont acceptables si cela peut rehausser le sentiment de donner un sens à sa vie. «Je dois être heureux, je dois exprimer qui je suis. Ne me condamnez pas à vivre une vie de contentement limité. Ne m'étouffez pas avec votre morale légaliste. Laissez-moi être Moi. Je dois faire ce qui est le meilleur pour Moi. Dieu veut que je devienne une personne entière, et je ne peux y arriver à l'intérieur des frontières de la moralité traditionnelle».

Nous sommes devenus si conditionnés à mesurer le justesse de ce que nous faisons par la qualité de l'émotion qu'elle génère que nous avons développé une nouvelle version d'éthiques relativisées que nous pourrions appeler la «Moralité du contentement». Le contentement a pris plus d'importance que l'obéissance. (...) Combien il est difficile de croire qu'un Dieu d'amour ayant profondément à coeur notre bien-être puisse tant insister à se conformer douloureusement aux standards de sa Parole!

-Larry Crabb P.10-11 «The Marriage Builder»


C'est naturel et sain de se préoccuper de son bien-être. Le tout est dans les moyens entrepris pour expérimenter le bien-être. Là-dessus, Dieu et le monde ont des idées diamétralement opposées. Jésus a promis la vie abondante à ceux qui lui obéissent tandis que le monde la promet à ceux qui satisfont tous les désirs qui leur passent par la tête.

3° Les besoins psychologiques sont devenus le centre d'attention de notre discussion des rôles dans le mariage

Il en résulte que la valeur d'un plan - par exemple, «peut-être que je devrais quitter mon mari» ou «je pense que je suis mieux de ne pas en parler» - est mesurée non pas en termes de fidélité aux Écritures mais en termes d'effets perçus sur les besoins et émotions des gens. C'est vraiment la question de l'autorité qui est en jeu ici. Des conseils supportés par des affirmations telles que «Ça va aider votre mariage» ou «Ce choix va approndir votre sentiment de valeur en tant que personne» ont alors plus de poids que «Voici ce que la Bible enseigne d'une manière explicite». Le centre d'attention n'est plus de suivre Jésus-Christ mais de satisfaire ses besoins perçus d'une manière tordue par notre pensée égocentrique.

4° Une approche fragmentée de la compréhension de la famille

C'est la plus subtile de toutes. On peut s'attarder facilement sur un aspect de la vie conjugale sans avoir en pensée une vue globale de tout ce que cela comporte. Par exemple, l'homme peut s'imaginer que la soumission signifie que sa femme doit lui obéir en toutes choses sans égard à la manière que la soumission cadre dans le grand plan de Dieu concernant les relations intimes.

http://www.croixsens.net/mariage/4erreurs.php

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