jeudi 29 janvier 2009
Le respect
Le respect des hommes consiste à croire en la bonté de leur être ultime, à voir en eux l'étincelle divine.
Je n'emprisonne pas l'autre dans ses fautes et ses faiblesses; je porte sur lui un regard plus profond.
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La haine est une prison
Aussi longtemps que nous restons prisonniers de nos mauvais souvenirs, il n'y aura pas de place pour de nouvelles possibilités. Nous voulons chasser ces souvenirs qui nous chagrinent, les expulser de notre mémoire, mais en agissant ainsi, nous ne faisons que d'y repenser et de les revivre à nouveau. Nous n'en sommes pas libres, et restons empoisonnés, pris dans les filets de la haine.
Nos réactions, nos réponses restent l'hostilité, la rage au lieu de l'amour, la tendresse et l'affection. La porte de notre cœur reste fermée tant nous craignons d'être à nouveau blessé et de souffrir, et nous fermons également la porte à toutes nouvelles opportunités, au changement et au bonheur.
…
Le pardon est essentiel, sinon nous restons séparés des autres, nous nous sentons isolés. Il est très douloureux de se sentir seul. Quand nous rejetons quelqu'un, nous sommes les premiers à en souffrir. Quand nous souffrons, nous ne sommes pas suffisamment disponibles pour voir la souffrance des autres.
…
Pardonner ne signifie pas oublier, mais nous donner le droit de garder notre cœur ouvert et recevoir de l'amour, au lieu de succomber aux feux destructeurs de la colère et de la haine.
…
Pardonner est un acte d'humanité, c'est mettre le passé de côté, mettre le passé au passé et ne plus vivre le passé au présent. C'est effacer les différences entre soi et les autres, arrêter de juger et de condamner.
…
Nous pouvons beaucoup apprendre de ceux que nous considérons comme nos ennemis. Ils peuvent nous faire grandir, car en général ce que nous critiquons en eux est ce que nous n'acceptons pas en nous-mêmes. Nos ennemis nous montrent nos côtés sombres et cachés, nos complexes, ce à quoi nous nous agrippons. Nous avons ainsi l'opportunité de voir se réfléchir nos défauts, comme dans un éclatant miroir. Cela nous aide à nous connaître et à nous accepter plus profondément.
…
Le pardon est un long et difficile processus. Nous ne pouvons pas nous forcer à pardonner, nous risquons de ressentir de la colère et de la haine envers nous-mêmes si nous n'y parvenons pas. Pardonner requiert de la patience.
http://www.koubida.fr/Fiches_se_realiser_sagesse_maturite_Apprenez-pardonner-pour-votre-propre%20bien11Juin2007.htm
Leçon sur le pardon
le champ. Par contre si vous ne les pardonnez pas, qu'allez-vous en
faire ?
Un professeur d'Institut qui devait enseigner sur le thème du
pardon, demanda à chacun de ses étudiants d'apporter un sac de
pommes de terre lors du prochain cours.
Il leur demanda ensuite d'inscrire sur une pomme de terre le nom de
chaque personne à laquelle ils refusaient de pardonner, et à côté,
la date. Puis ils devaient porter sur leur dos, partout où ils
iraient, pendant le mois suivant, le sac de pommes de terre. Ce
fardeau leur parut vite insupportable.
Ils se rendirent alors compte du poids spirituel de rancoeur qu'ils
portaient tous en eux. Ils comprirent aussi le degré d'énergie
qu'ils gaspillaient en portant leur fardeau et le danger qu'ils
couraient de laisser ce fardeau au mauvais endroit. Puis, à mesure
que les pommes de terre commençaient à pourrir, chaque étudiant
comprit qu'il devait se débarrasser du sac au plus vite.
Le pardon n'est pas seulement un don que vous faites aux autres,
c'est aussi et surtout un cadeau que vous vous faites à vous-même,
car en refusant de pardonner, un boulet s'attache à votre coeur et
le bonheur et la bénédiction s'enfuient loin de vous. Qu'allez-vous
donc faire du fardeau de péchés que vous refusez de pardonner ?
Quand vous serez grands ne gardez de rancune envers personne. N'oubliez jamais que tous hommes sont frères et qu'il faut répondre aux offenses et même au mal par le pardon et l'amour"
Extrait du forum blani.net forum de la communauté marocaine sur Internet
La domination de l'homme sur la femme dans la Bible
Une femme a une grande puissance. Nous avons parlé de sa sécurité intérieure profonde, de sa capacité de vivre indépendamment, de sa puissance dans la famille et dans la société, de ses forces naturelles, habiles dans les dimensions relationnelles de la vie. Elle a aussi une puissance sexuelle extraordinaire qui peut être employée pour dominer et contrôler les hommes. Mais Paul demande à la femme de soumettre ses pouvoirs avec amour pour créer une relation mutuelle affectueuse, attentionnée, respectueuse et sacrificielle d'après le modèle de Christ et de l'église. [...]
http://www.croixsens.net/mariage/controle.php
mercredi 28 janvier 2009
La bonne et la mauvaise colère
Elle est toutefois difficile à gérer correctement.
Signes d'une mauvaise colère :
- rapide, - peu résistante à l'offense, - pas de maîtrise,
- paroles méchantes, - actions destructrices, - dure des jours
Signes d'une bonne colère :
- lente, - offense grave, - cherche le bien
- parole de vérité, - corrige avec justice.
Houle, Richard
http://www.croixsens.net/mariage/coldiffi.php
10 mythes à propos de l’idéal amoureux
Les médias nous proposent une vision du couple fait l'un pour l'autre, vision qui ne procure pas une relation satisfaisante dans la vraie vie. Il importe donc de la dénoncer, c'est ce qu'à fait Phillip McGraw dans son livre «Sauvez votre couple» au chapitre 3. Voici 10 mythes qu'il a relevés:
- Une relation de couple exceptionnelle doit être la rencontre entre deux grands esprits
- Une relation de couple exceptionnelle demande un grand romantisme
- Dans une relation de couple exceptionnelle, il y a des solutions à tous les problèmes
- Une relation de couple exceptionnelle se construit sur des intérêts communs qui lient ensemble pour toujours les deux partenaires
- Une relation de couple exceptionnelle doit être paisible
- Une relation de couple exceptionnelle vous laisse exprimer tous vos sentiments
- Une relation de couple exceptionnelle n'a aucun lien avec le sexe
- Une relation de couple exceptionnelle ne peut survivre aux défauts de l'un des deux partenaires
- Il existe une bonne et une mauvaise manière de rendre votre relation de couple exceptionnelle
- Votre relation de couple ne peut devenir exceptionnelle que lorsque vous connaissez vraiment votre partenaire
Suggestion de lecture: «Sauvez votre couple» par Phillip C. McGraw Ph.D. Le texte ci-dessus est basé sur des idées énoncées dans ce livre.
http://www.croixsens.net/mariage/mythes.php
Faire face à la colère des autres
Backus, William 1. Ne soyez pas bouleversé chaque fois que quelqu'un est fâché contre vous. Ce n'est pas un désastre. Vous pouvez l'affronter de manière efficace. |
2. Ne façonnez pas votre comportement simplement de manière à ne pas déranger les autres. Cela arrivera de toute façon et quand ils s'énervent, c'est leur problème, pas le vôtre. |
3. Faites attention à la manière dont vous répondez aux explosions de colère des autres. Ignorez-les lorsqu'ils vous crient en pleine figure, mais soyez attentif lorsqu'ils parlent raisonnablement. |
4. Ne soyez pas intimidé. Prenez la parole et dites: «S'il vous plaît, parlez-moi gentiment». |
5. Soyez doux et aimable. Ce n'est pas parce que quelqu'un est en colère contre vous que vous devez répondre agressivement. Prononcez des paroles telles que : «Je suis désolé que ça n'aille pas. Est-ce que je peux faire quelque chose ?» |
6. Quand l'accusation portée contre vous contient une part de vérité, admettez-le. Ne mentez pas pour vous défendre. Vous n'êtes pas obligé d'avoir tout le temps raison. Vous pouvez dire: «C'est vrai. J'ai totalement manqué d'intelligence quand je suis venu ici parader avec ma voiture neuve. Je me rends compte que c'était juste pour me vanter et j'en ai honte. Pardonne-moi.» |
7. Laissez aux autres le droit de se mettre quelquefois en colère contre vous et ne vous montrez pas choqué ou offensé quand cela se produit. Si vous insistez pour que tout le monde vous voie et vous respecte comme Monsieur-Parfait-et-Sans-Faute, vous serez terriblement déçu et victime d'une fausse conviction manifeste. |
Il peut arriver que la colère exhalée contre vous ne vous concerne en rien. Vous pouvez simplement servir de cible aux frustrations et au malheur de quelqu'un. Apprenez à identifier ce genre de chose et refusez de prendre comme une attaque personnelle n'importe quelle parole déversée contre vous. Rappelez-vous bien : si une personne est en colère, c'est son problème, n'en faites pas le vôtre. |
Salomon, Proberbes 15:1 Une réponse douce calme la fureur, Mais une parole dure excite la colère. Proverbes 15:18 Un homme violent excite des querelles, Mais celui qui est lent à la colère apaise les disputes. Proverbes 16:14 La fureur du roi est un messager de mort, Et un homme sage doit l'apaiser. Proverbes 21:14 Un don fait en secret apaise la colère, Et un présent fait en cachette calme une fureur violente. Proverbes 26:20 Faute de bois, le feu s'éteint; Et quand il n'y a point de rapporteur, la querelle s'apaise. Ecclésiaste 10:4 Si ton chef se met en colère n'abandonne pas ton poste: une attitude calme évite de graves erreurs Paul, Romains 12:18 S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Romains 14:17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. Romains 14:19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. Philippiens 4:6-9 6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ. 8 Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. 9 Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous. |
Deux exemples d'une colère adroitement apaisée |
Gédéon, Juges 8:1 Les hommes d'Éphraïm dirent à Gédéon: Que signifie cette manière d'agir envers nous? pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian? Et ils eurent avec lui une violente querelle. 2 Gédéon leur répondit: Qu'ai-je fait en comparaison de vous? Le grappillage d'Éphraïm ne vaut-il pas mieux que la vendange d'Abiézer? 3 C'est entre vos mains que Dieu a livré les chefs de Madian, Oreb et Zeeb. Qu'ai-je donc pu faire en comparaison de vous? Lorsqu'il eut ainsi parlé, leur colère contre lui s'apaisa. Actes 19:29 Toute la ville fut dans la confusion. Ils se précipitèrent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. 30 Paul voulait se présenter devant le peuple, mais les disciples l'en empêchèrent; 31 quelques-uns même des Asiarques, qui étaient ses amis, envoyèrent vers lui, pour l'engager à ne pas se rendre au théâtre. 32 Les uns criaient d'une manière, les autres d'une autre, car le désordre régnait dans l'assemblée, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils s'étaient réunis. 33 Alors on fit sortir de la foule Alexandre, que les Juifs poussaient en avant; et Alexandre, faisant signe de la main, voulait parler au peuple. 34 Mais quand ils reconnurent qu'il était Juif, tous d'une seule voix crièrent pendant près de deux heures: Grande est la Diane des Éphésiens! 35 Cependant le secrétaire, ayant apaisé la foule, dit: Hommes Éphésiens, quel est celui qui ignore que la ville d'Éphèse est la gardienne du temple de la grande Diane et de son simulacre tombé du ciel? 36 Cela étant incontestable, vous devez vous calmer, et ne rien faire avec précipitation. 37 Car vous avez amené ces hommes, qui ne sont coupables ni de sacrilège, ni de blasphème envers notre déesse. 38 Si donc Démétrius et ses ouvriers ont à se plaindre de quelqu'un, il y a des jours d'audience et des proconsuls; qu'ils s'appellent en justice les uns les autres. 39 Et si vous avez en vue d'autres objets, ils se régleront dans une assemblée légale. 40 Nous risquons, en effet, d'être accusés de sédition pour ce qui s'est passé aujourd'hui, puisqu'il n'existe aucun motif qui nous permette de justifier cet attroupement. 41 Après ces paroles, il congédia l'assemblée. |
Signes d'un mariage en danger
2° Un couple qui se sert d'une situation en public pour se dénigrer mutuellement.
3° Un mari qui fait de sa femme le sujet de ses blagues.
4° Les couples qui disent qu'ils n'ont pas de problèmes et qu'ils n'ont jamais de querelle.
5° Un mari qui donne à sa femme des noms peu flatteurs.
6° Lorsque le mari commence à trouver des prétextes pour expliquer son éloignement de la maison ou demeure simplement éloigné sans excuse.
7° Lorsque le mari accorde très peu d'attention à sa femme; lorsqu'il ne fait pas preuve envers celle-ci de simple courtoisie ou de tendresse.
8° Lorsqu'un mari collabore rarement à l'entretien d'un foyer.
9° Lorsqu'il y a constamment des querelles et des critiques dans un couple.
10° Lorsque le mari et la femme travaillent tous les deux, et qu'ils font à leur guise, chacun de son côté.
11° Les couples qui ne peuvent régler leurs différends sans s'emporter ou se battre.
12° Lorsque le couple décide de faire chambre à part et lorsqu'un couple a peu de contacts physiques.
13° Lorsque les beaux-parents peuvent établir des politiques ou prendre des décisions concernant un homme et sa famille.
14° Lorsque le mari rejette sur sa femme la responsabilité de prendre les décisions ou même lui laisse cette responsabilité parce qu'elle la veut.
15° Lorsque les enfants ont une mauvaise conduite ou de mauvaises manières.
16° Lorsque vous sentez que les adolescents manifestent du ressentiment ou de la rébellion envers leurs parents.
17° Lorsqu'un couple emménage dans un quartier au-dessus de ses moyens financiers ou semble accorder plus d'importance au statut social ou aux choses matérielles qu'aux besoins spirituels d'amour, d'humilité et de pratique de culte.
18° Lorsque les conjoints dépensent tout leur temps dans chaque activité qui se présente - incluant l'église - et ne prennent jamais le temps d'être ensemble.
- H. Page Williams «Dis-lui que tu l'aimes»
4 courants de pensées insidieux qui minent la possibilité d’un marriage heureux
1° La supposition que la Bible réduit des questions compliquées à quelques problèmes aisément résolus
Dans les téléromans, les problèmes sont résolus en ½ heure, mais dans la vraie vie ce n'est souvent pas le cas. Les êtres humains sont complexes et leurs problèmes leur ressemblent. Il ne suffit pas de suivre une série de réglements «fais ceci, ne fais pas cela». Cette approche superficielle ne contribue pas au bien-être mais à la frustration, ce qui devient lassant et ne dure généralement pas bien longtemps. Une transformation intérieure doit se produire. Le remède à l'égoïsme et la peur qui nous contrôlent tant passe par la compréhension de ce qui nous a séduits. Nous avons besoin de comprendre les mauvais buts que nous avons fixés, de faire face honnêtement à ce que nous ressentons et de composer avec nos émotions pécheresses et douloureuses d'une manière qui reflète notre confiance dans l'acceptation inconditionnelle de la part de Dieu.
2° L'emphase attirante sur l'importance d'être heureux, émancipé, accompli, comblé
Dans certains milieux, des gens parlent avec chaleur de plénitude dans les relations au point où l'adultère, le divorce et l'homosexualité sont acceptables si cela peut rehausser le sentiment de donner un sens à sa vie. «Je dois être heureux, je dois exprimer qui je suis. Ne me condamnez pas à vivre une vie de contentement limité. Ne m'étouffez pas avec votre morale légaliste. Laissez-moi être Moi. Je dois faire ce qui est le meilleur pour Moi. Dieu veut que je devienne une personne entière, et je ne peux y arriver à l'intérieur des frontières de la moralité traditionnelle».
Nous sommes devenus si conditionnés à mesurer le justesse de ce que nous faisons par la qualité de l'émotion qu'elle génère que nous avons développé une nouvelle version d'éthiques relativisées que nous pourrions appeler la «Moralité du contentement». Le contentement a pris plus d'importance que l'obéissance. (...) Combien il est difficile de croire qu'un Dieu d'amour ayant profondément à coeur notre bien-être puisse tant insister à se conformer douloureusement aux standards de sa Parole!
-Larry Crabb P.10-11 «The Marriage Builder»
C'est naturel et sain de se préoccuper de son bien-être. Le tout est dans les moyens entrepris pour expérimenter le bien-être. Là-dessus, Dieu et le monde ont des idées diamétralement opposées. Jésus a promis la vie abondante à ceux qui lui obéissent tandis que le monde la promet à ceux qui satisfont tous les désirs qui leur passent par la tête.
3° Les besoins psychologiques sont devenus le centre d'attention de notre discussion des rôles dans le mariage
Il en résulte que la valeur d'un plan - par exemple, «peut-être que je devrais quitter mon mari» ou «je pense que je suis mieux de ne pas en parler» - est mesurée non pas en termes de fidélité aux Écritures mais en termes d'effets perçus sur les besoins et émotions des gens. C'est vraiment la question de l'autorité qui est en jeu ici. Des conseils supportés par des affirmations telles que «Ça va aider votre mariage» ou «Ce choix va approndir votre sentiment de valeur en tant que personne» ont alors plus de poids que «Voici ce que la Bible enseigne d'une manière explicite». Le centre d'attention n'est plus de suivre Jésus-Christ mais de satisfaire ses besoins perçus d'une manière tordue par notre pensée égocentrique.
4° Une approche fragmentée de la compréhension de la famille
C'est la plus subtile de toutes. On peut s'attarder facilement sur un aspect de la vie conjugale sans avoir en pensée une vue globale de tout ce que cela comporte. Par exemple, l'homme peut s'imaginer que la soumission signifie que sa femme doit lui obéir en toutes choses sans égard à la manière que la soumission cadre dans le grand plan de Dieu concernant les relations intimes.
http://www.croixsens.net/mariage/4erreurs.php
Pardonner pour se libérer
Je ne leur pardonnerai jamais ! " Plusieurs fois, en juillet dernier, les téléspectateurs ont vu Aimé Jacquet invectiver ainsi les journalistes de “l’Equipe” et plus d’un a ressenti que leur nouvelle idole troublait un peu l’apothéose du 12 juillet. Quand on vient de gagner la Coupe du monde de football, n’est-ce pas le bon moment pour pardonner ? Mais, très vite, ils ont pardonné à Aimé… de ne pas vouloir pardonner.Le pardon, on en parle beaucoup aux Etats-Unis où l’on voudrait que Bill Clinton l’implore solennellement de ses concitoyens. Mais demander pardon exige moins de vertu que de l’accorder. Ce n’est d’ailleurs pas à cause de leur Président que le pardon revient, aujourd’hui, en Amérique, mais parce qu’il représente un acte profond et libérateur pour celui qui l’exerce. Nous avons demandé à notre correspondante aux Etats-Unis, Sophie Chiche, de mener l’enquête sur cette vogue qui affecte surtout les milieux psychologiquement avertis ou religieusement engagés. Car la masse de la population n’en est pas encore là. Un sondage récent sur la peine de mort faisait apparaître que si 75 % des Américains y restaient favorables, seuls 45 % estimaient qu’elle pouvait avoir une valeur dissuasive pour les criminels. Autrement dit, pour 30 %, il faut mettre à mort par vengeance.
Comment pardonner l’impardonnable ?
"Le pardon est là précisément pour pardonner ce que nulle excuse ne saurait excuser, répond le philosophe Vladimir Jankélévitch. Il est fait pour les cas désespérés ou incurables. " Pardonner ne signifie pas oublier. Au contraire, il faut se souvenir de l’offense pour pardonner. Mais, à l’inverse de la vengeance qui refuse l’oubli pour inscrire éternellement une dette de haine, le pardon nous délivre d’elle, nous libère d’un passé qui n’arrive pas à passer. D’où son utilité pour chacun tout au long de la vie."
Pour me sentir vivante, retrouver en moi la paix, j’ai pardonné, raconte Elizabeth, 37 ans, violée par son père de 11 à 16 ans. Parce que je continuais à souffrir. Je ne m’aimais pas et je sentais bien que tant que j’en voudrais à mon père, rien ne changerait. "
Depuis cinq ans, de plus en plus de thérapeutes américains inscrivent le pardon au cœur de leur pratique. Pas besoin d’avoir la foi. Le nouveau pardon se pratique d’abord pour soi. Il est pragmatique, quotidien, intérieur. Il peut d’ailleurs se travailler seul. C’est un antibiotique qui permet d’annuler l’effet d’une bactérie appelée autocritique, jugement, rancune ou culpabilité, tous ces sentiments qui nous pourrissent la vie. C’est un état intérieur auquel on accède après un travail parfois long, souvent difficile, parce qu’il nous oblige à nous remettre en cause, à assumer notre part de responsabilité, à prendre le risque d’avoir encore mal, à accepter nos limites et celles de l’autre.
Pardonner, ce n’est pas valider ni excuser. Ce n’est pas prétendre que tout va bien et serrer les dents. Ce n’est pas une faveur que nous accordons ou une autorisation à recommencer. Ici, l’important n’est pas de savoir si ce qu’on nous a fait est bien ou mal, si le " coupable " mérite d’être puni ou pas. Ce qui compte, c’est de pardonner pour soi afin d’être plus heureux.Nous avons rencontré Suzanne et Sidney Simon, un couple de thérapeutes qui animent des stages sur le pardon, ainsi que Judy, Carry, Jane, Elizabeth, Sam, Ed et Matt, qui nous ont raconté leur apprentissage. Un voyage en six étapes.
Première étape : prendre conscience que l’on a eu mal
" Longtemps, j’ai eu l’impression d’aller bien, se souvient Carry, 33 ans, artiste peintre. Je ne savais même pas que j’en voulais à mon père de nous avoir quittés quand j’avais 7 ans. Je rationalisais : je le défendais, je blâmais ma mère de n’avoir pas su le retenir. C’est en peignant sur une toile un cœur tranché par une épée, saignant le rouge le plus cru qui soit, que j’ai réalisé ma douleur. "
En effet, pour être conscient de sa douleur, encore faut-il la ressentir. Or, pour l’éviter, nous développons mille stratagèmes : on oublie, on rationalise, on normalise.
" Je ne me souviens de rien, raconte Judy, 24 ans, étudiante vétérinaire. J’avais 19 ans, je prenais des cours de physique avec un ami de mes parents. Un soir, en leur absence, nous avons révisé tard. Puis je l’ai raccompagné à la porte. Là, il a cherché à m’embrasser. Je l’ai gentiment repoussé et lui ai demandé de partir. Après, je ne me souviens de rien. Quand mes parents sont rentrés, ils m’ont trouvée inanimée sur le sol de l’entrée. Le rapport de police confirme que j’ai été violée mais je ne me souviens de rien. C’était il y a cinq ans et des images me viennent encore quand je fais l’amour avec mon mari. L’ami de mes parents est toujours en prison. "
"Oublier est l’un des systèmes de survie le plus efficace, explique Sidney Simon. Quand l’événement est trop insupportable pour notre conscience, nous choisissons de l’éliminer, nous prétendons qu’il n’a jamais eu lieu… Jusqu’à ce que nous soyons capables de le gérer. " Sortir de cette phase est difficile car elle offre un certain confort. " Cela aurait pu être pire ", " C’est une vieille histoire ", " Ça m’a rendu meilleur "… Autant de phrases que l’on se répète pour continuer à fonctionner. Sauf que l’ignorance s’apparente à une anesthésie générale : quand on endort une émotion, on risque de les endormir toutes.
Deuxième étape : arrêter de se blâmer soi-même
" Quand nous nous sommes séparés, mon mari et moi, cela a été très violent, se rappelle Jane, 54 ans, secrétaire de rédaction. Il m’avait trompée et je ne l’ai pas supporté. Je me suis énervée, on s’est battu. Avec mes 50 kilos, je n’ai pas fait le poids… C’était ma faute, je n’aurais pas dû m’énerver. Après tout, je n’aimais plus tant faire l’amour ces dernières années et je comprends qu’il soit allé voir ailleurs. "
" S’en vouloir et se sentir responsable de ce qui nous arrive est un bon moyen de se donner l’illusion qu’on contrôle la situation ", analyse Suzanne Simon.
" Mes parents buvaient beaucoup quand j’étais petit, avoue Matt, 43 ans, commercial. A jeun, c’étaient des gens formidables, originaux, rigolos, aimants, les meilleurs parents. Sous l’emprise de l’alcool, ils devenaient fous. Ils tombaient dans les escaliers, hurlaient sur nous sans raison. Ils oubliaient de venir nous chercher à l’école ou nous laissaient des heures dans la voiture devant un bar. J’ai grandi avec l’idée que, si je les avais mieux aimés, si j’avais mieux travaillé à l’école, ils auraient cessé de boire.
"Il est essentiel de sortir de cette phase parce qu’elle nourrit des comportements autodestructeurs. Celui qui est convaincu que s’il avait fait ceci ou dit cela, la situation se serait améliorée, est emprisonné dans son propre jugement. La réalité est que s’il avait pu – ou su – faire autrement, il l’aurait fait. " Le blâme de soi-même est l’un des plus puissants destructeurs de l’estime et de l’amour de soi ", confirme Sidney Simon.
Troisième étape : sortir du rôle de victime
A l’unanimité des thérapeutes et des stagiaires, cette phase est la plus douloureuse. La tentation est grande, assurent-ils, de s’arrêter ou de repartir en arrière."
Je suis restée longtemps dans ce rôle de victime, reconnaît Elizabeth. J’y prenais comme un malin plaisir. Mon père m’avait violée et c’est pour ça que j’allais si mal. Une belle excuse pour ne pas avancer dans ma vie. Je restais ainsi des heures chez moi dans le noir à pleurer sur mon sort.
"“Comment a-t-on pu me faire une chose pareille ?”est le mantra privilégié de l’éternelle victime. Dans cette phase, il n’y a plus aucune prise de responsabilités, d’ailleurs beaucoup de stagiaires s’enfuient ", constate Sidney."
J’étais une victime et personne n’allait me faire changer d’avis nous raconte Sam, 66 ans, retraité, qui s’est échappé d’un camp de concentration à l’âge de 11 ans. Mes parents, mon frère et mes deux sœurs n’ont pas pu fuir et ils sont tous morts. Pardonner qui ? Pardonner quoi ? Je recevais tellement quand je racontais mon histoire, tout le monde pleurait, m’aimait, voulait me consoler… "
" C’est une phase antipathique, confirme Sidney, mais il est essentiel de la passer. Sinon la guérison et le pardon véritables ne peuvent avoir lieu. C’est ce que mon expérience m’a enseigné. "
Quatrième étape : exprimer son indignation, sa colère
" Mes parents avaient pourri ma vie, reprend Matt. Leur alcool de merde avait plus d’importance que nous. Ils avaient détruit mon enfance. Je leur en voulais tellement que je ne les ai pas vus pendant trois mois. Je m’imaginais leur mettre des coups de poing et des claques si je les croisais. "
Cette phase est le pivot de la guérison car elle permet d’exprimer la colère et de transformer, avec l’aide du thérapeute, cette énergie en motivation. "Quand l’assassin de mon fils a reçu sa sentence de mort, j’étais décontenancé, raconte Ed, 57 ans pharmacien, dont le fils Julian, 19 ans, a été tué par une balle perdue lors du braquage d’une banque. Pendant les quatre années de son procès, j’avais tellement attendu ce moment… Quatre ans de désespoir, de colère, d’envie de vomir tous les matins. Je m’étais dit que s’il n’était pas condamné à mort, je le tuerais de mes propres mains. "
" C’est la phase qui a été la plus difficile pour moi, avoue Judy. Ma mère étant quelqu’un de très colérique, je ne pouvais trouver en moi les ressources pour me mettre en colère de façon constructive. Et puis, comme je n’avais aucun souvenir de ce qui s’était passé, j’ai essayé d’esquiver cette phase. "
" La colère nous met en contact avec notre souffrance, commente Suzanne. Et reconnaître celle-ci nous permet de mesurer combien nous aimons ces gens qui nous blessent, même si ce sont des étrangers. Il n’est pas rare qu’à ce stade des patients aient alors une expérience spirituelle et vivent un amour universel insoupçonné. "
Cinquième étape : se confronter à l’autre
"Etrangement, cette phase est optionnelle, prévient Sydney. Dans certains cas, elle est essentielle. Dans d’autres, pas nécessaire. Puisque le pardon est un processus que l’on fait pour soi, la confrontation avec les personnes concernées n’est pas une obligation. Je la recommande quand toute communication a cessé. "
" Mon père n’allait pas tarder à mourir et je voulais lui parler avant sa mort, poursuit Elizabeth. Quand je me suis rendue à son chevet, il avait l’air d’un vieil homme. J’ai demandé à ma mère de nous laisser seuls. Je lui ai dit que je me souvenais de ce qu’il m’avait fait et que j’étais sur le chemin du pardon. Je voulais lui donner une chance de s’expliquer. Il m’a répondu que lui-même avait passé sa vie a essayé de trouver une explication et qu’il n’était jamais parvenu à se pardonner. Il a demandé à ma mère de nous rejoindre et lui a dit la vérité. Il nous a aussi avoué qu’il avait molesté mon jeune frère mort du sida trois ans auparavant. Qu’il mourait rongé par son passé et qu’il nous souhaitait de trouver en nous le pardon pour ne pas mourir rongés, comme lui. "
Sixième étape : le pardon
Sam : " Comment je sais que j’ai pardonné ? Difficile de trouver les mots justes… Je me sens plus libre. Mon cœur ne se serre pas quand j’entends parler allemand. Je n’ai plus l’impression de me recroqueviller quand un proche évoque cette période. Au contraire, je me sens fier d’avoir accompli quelque chose de difficile, comme d’admettre vraiment qu’il y a, quelque part, une logique que j’ignore. Ça m’a rendu croyant. "
Jane : " Pour moi, pardonner, c’est oublier dans le bon sens du terme. Pas oublier ce que j’ai appris. Oublier pour pouvoir aimer comme si je n’avais jamais été blessée. Retrouver l’amour inconditionnel et intact que j’avais pour cette personne avant qu’elle ne me fasse du mal. Cela ne veut pas dire que je me laisserai à nouveau maltraiter, mais que j’aime l’homme qui partage ma vie aujourd’hui dans une grande confiance et sans l’angoisse qu’il me trompe et me batte comme mon ex-mari le faisait. "
Ed : Ma femme et moi imaginions que la mort de l’assassin de notre fils nous rendrait nos nuits de sommeil. Or cela n’a rien changé. Ça nous a seulement donné de la compassion pour ses parents qui perdaient leur fils, comme nous. C’était il y a cinq ans et je commence à réaliser que je ne serai en paix que lorsque j’aurai pardonné : à celui qui a tiré sur mon fils, au chirurgien qui ne l’a pas sauvé et à Dieu qui a laissé faire. Mais surtout, et seulement, quand je me serais pardonné, à moi-même, de ne pas avoir été celui qui a reçu la balle fatale. Pour l’instant, je n’y arrive pas. "
Matt : " Mes parents ont fait ce qu’ils ont pu. Qu’ils boivent, cela n’avait rien à voir avec nous. Ils ne le faisaient pas contre nous mais contre eux-mêmes. Aujourd’hui, je me dis que c’est leur ignorance qui a failli nous détruire, pas leur méchanceté. "
Carry : " Depuis que je me suis mariée, je comprends mieux mes parents. J’ai moi-même quitté mon mari et, pendant quelques jours, j’étais dans l’incapacité de faire face à mes enfants. Heureusement mon travail sur le pardon m’a beaucoup aidée, autrement j’aurais probablement reproduit le même schéma que celui de mon père absent. "
Judy : " Comme je n’ai pas vraiment de souvenir de mon viol, mon travail a consisté à me pardonner à moi-même. De m’être trouvée dans cette situation. De ne me souvenir de rien. De traumatiser mes parents, etc. Je ne fais plus de cauchemars. J’espère même avoir un enfant. Bref, je guéris. "
Elizabeth : " Voir mourir mon père rongé par le remords a été un moteur. Qui suis-je pour évaluer ce qui est bien ou mal ? J’ai acquis une certaine confiance et je peux accepter les choses comme elles sont. Pas par défaitisme, car je suis très active pour contribuer à changer ce qui me paraît injuste. J’aimerais ainsi quitter cette planète en la laissant un tout petit peu plus jolie que je ne l’ai trouvée. "
Le pardon, quand il se vit ainsi, dans l’intimité des cœurs, est indéniablement un acte de liberté intérieure hors norme et hors dogme. Il devient aussi la marque d’une certaine force qui atteint autant ceux qui le donnent que ceux qui le reçoivent. Un condamné à mort filmé récemment dans un pénitencier des Etats-Unis racontait la transformation qu’avait provoquée sa rencontre avec les parents de sa victime : " Jamais je n’ai eu aussi peur de ma vie et, quand ils m’ont dit qu’ils me pardonnaient, j’ai senti le sol s’ouvrir sous mes pieds et j’ai éclaté en sanglots. J’ai pu ensuite pleurer pendant des mois. En me montrant ce que c’est qu’être humain, ils m’ont aidé à prendre conscience de mon crime. " Serait-ce le vrai pouvoir du pardon, n’être " ni un coup d’éponge ni une lessive, mais une re-création (1) ".
1- François Varillon cité par J. Duquesne in “La Religion, les maux, les vices”, Presses de la Renaissance, 1998.
TEMOIGNAGE :Brûlée au napalm, Kim a pardonné au pilote américain
Cette photo d’une petite Vietnamienne courant nue et hurlant sa douleur a laissé une empreinte indélébile. C’était en couverture de “Life Magazine”, en 1972. Son auteur, Nick Ut, avait alors obtenu le prix Pulitzer. Vingt-cinq ans plus tard, lors d’une commémoration, une jeune femme prend la parole : " Si je pouvais retrouver l’homme qui a bombardé mon village, je lui dirais que nous ne pouvons pas changer le passé mais que nous devons faire de notre mieux pour pardonner au présent et promouvoir la paix du futur. "Etrange hasard : John Plummer, le pilote qui a bombardé au napalm Trang Bang, le village où vivait Kim Phuc, alors âgée de 9 ans, est présent. " Qui est cette femme ? " demande-t-il à son voisin. " C’est la gamine de la photo. " Bouleversé, John lui fait passer un mot : " Je suis cet homme, Kim. " Elle se dirige alors vers lui, bras ouverts. Il éclate en sanglots : " Je suis désolé… " " Tout va bien John, j’ai pardonné ", répète la jeune femme. " Depuis que j’ai retrouvé Kim, il n’y a plus de cauchemars, plus de hurlements. Que du silence ", confie John. Ils prévoient d’écrire ensemble un livre… sur le pardon.
RELIGION :Pardonnez- nous nos offenses
" Aimez vos ennemis", "Aimez ceux qui vous ont haïs", recommande la Bible. Sans pour autant nier la difficulté du pardon. Prenons “le Livre de Jonas”. Ce prophète est envoyé par Dieu à Ninive, ville dont les habitants l’ont irrité : "Dis-leur de cesser de pécher s’ils veulent obtenir mon pardon." Mais Jonas ne peut se résoudre à porter cette parole et trouverait plus juste que les coupables soient punis. Ce n’est pas un hasard si la liturgie juive invite à lire publiquement “le Livre de Jonas” à la quatrième des cinq prières du Yom Kippour – le Grand pardon – (la plus importante des fêtes juives), qui rappelle justement qu’il faut apprendre à pardonner. Car le pardon nous permet de reprendre les rênes de notre destin et de reconnaître autrui comme étant toujours susceptible de renouer avec le bien. Le christianisme, lui, érige le pardon en loi. "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés." Mais, pas plus que le judaïsme, il ne cherche à faire croire à la facilité de cet acte. Quand Pierre vient demander à Jésus combien de fois il doit pardonner à un frère qui lui a causé du tort ("Serait-ce jusqu’à sept fois ?"), Jésus répond : "Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais soixante-dix-sept fois !" Un nombre symbolique qui signale la démesure du pardon et sa proximité avec l’amour absolu. (Isabelle Taubes)
CONTRE :Des thérapeutes français s’insurgent
Même si le thème du pardon commence à apparaître dans quelques séminaires de développement personnel, il n’en reste pas moins étranger à la grande majorité des thérapeutes français. Ainsi, Suzanne Czernichow, psychiatre, psychanalyste et thérapeute familiale, s’insurge contre l’utilisation d’un terme " mystico-religieux " dans la pratique psychothérapeutique : "Le pardon n’est pas un concept dont on se sert en clinique. Il peut générer une confusion entre les victimes, qui en arrivent à s’interroger sur leur propre part de responsabilité, et les coupables, qui ne sont plus clairement désignés comme agresseurs ; confusion aussi entre un travail de type analytique sur la culpabilité inconsciente des victimes et leur simple faculté d’introspection…Le pardon correspond bien à notre époque où, se voulant zen, on ignore les dimensions inconscientes de la relation !" Carole Damiani, psychologue à l’association Paris-Aide aux Victimes, constate que la problématique du pardon surgit surtout dans les entretiens individuels : " En France, on n’évoque pas ce thème en groupe, sans doute parce qu’il renvoie aux convictions les plus intimes de chacun. Parfois, il devient un enjeu fondamental entre les membres d’une même famille : quand l’un est sur le point de pardonner, ses proches le rejettent. Le pardon est alors la marque de l’évolution intérieure de la personne qui se différencie de sa “tribu”. D’autre part, les gens confondent trop souvent “pardonner” et “comprendre”. Or les deux peuvent aller l’un sans l’autre. " (Pascale Senk)
UTILE :“De la blessure à l’amour”
En France, Meena Goll, psychothérapeute, anime un séminaire de développement personnel sur le pardon. Renseignements : 01.60.02.02.13.
Sophie Chiche
www.psychologies.com
décembre 1998
vendredi 23 janvier 2009
Programme Obama
Extrait de l'interview de Maurice G. Dantec pour le Point "Obama fera bien pis que Bush"
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/obama-fera-bien-pis-que-bush/924/0/307173
Position de la confiance
Et maintenir la tête bien droite, comme si un fil d'or tirait en haut de la colonne vertébrale.
Bien respirer.
jeudi 22 janvier 2009
7 Préceptes de la vie
2. Ne jugez personne.
3. Soyez ponctuel dans tout ce que vous faites.
4. Ne discutez pas de religion. Soyez tolérant envers les religions des autres.
5. Observez fidèlement votre propre religion.
6. N'usez pas de magie.
7. Pas d'alcool, pas de drogues, car elles blessent votre corps astral.
Extrait de: "Les secrets de l'aura"
Détachement
J'ai probablement perdu toutes les vidéos des deux premières années de vie de mon fils.
Je ne suis même pas pressée de tenter quelque chose pour les récupérer.
Peur de m'acharner et de finir déçue.
Impression que le fait que ce soit arrivé n'est pas un hasard.
Remarquez que les icônes de la non-violence finissent tous assassinés...
Ca laisse une impression de vide. Un meutre commis par un homme qui ne peut supporter qu'on lui dise qu'il est devenu sourd de son plein gré.
Le vide, qui peut-il aider?
Msr. Romero - Salvador
Le monde désigne ici la politique.
Extraits de la revue Missi de Février 1988
La non-violence de Martin Luther King
Ses convictions: "Les changements sociaux les plus significatifs sont ceux que l'on obtient par la non-violence."
A l'agression physique, elle substitue une agression spirituelle dynamique.
La résistance non-violente de vise pas à vaincre ou a humilier l'adversaire, mais à gagner son amitié et sa comréhension.
"Nous aimons les hommes non pas parce qu'ils nous plaisent, mais parce que Dieu les aime"
Cette méthode de la non-violence est fondée sur la conviction que l'univers est du côté de la justice.
"Ne cherchons pas à étancher notre soif de liberté en buvant à la coupe de l'amertume et de la haine. Livrons toujours notre bataille sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Il ne faut pas que notre revendication créatrice dégénère en violence physique Encore et encore, il nous faut nous dresser sur les hauteurs majestueuses où nous opposons les forces de l'âme à la force matérielle"
"Nous avons encore le choix aujourd'hui: coexistence non-violente ou coanéantissement violent."
Ce n'est pas un choix entre la non-violence et la violence, c'en est un entre la non-violence et la non-existence.
Extraits de la revue Missi de Février 1988
La non-violence de Ghandi
Trois éléments-charnières peuvent en être dégagés:
- La promotion du bien être de tous, à contre-courant des idées reçues (rejet des classes, égalité raciale, valorisation du travail manuel).
- L'amour non-violent, la prise en charge volontaire et rédemptrice des conséquences de la violence d'autrui, qui aboutit à une purification personnelle, à une recréation des rapports sociaux, une lutte réaliste contre les racines de la violence, un choix de vie.
- adhésion dasn toute action à la vérité : lutter pour inverser les conséquences de la violence.
Si l'action de Ghandi et de ses disciples a transformé l'Inde, il ne reste aujourd'hui plus grand chose de ses enseignements, dans la pratique...
Actuellement, ce sont les âpres rivalités des luttes pour le contrôle de la terre qui règnent.
Cette position est politiquement jugée comme trop radicale, et se retrouva donc en opposition.
Aujourd'hui, les vrais non-violents se retrouvent dans le mouvement "sarvadaya", en Inde et au-delà de ses frontières.
Extraits de la revue Missi de Février 1988
La non-violence
C'est dire la vérité, et "payer la facture", c'est-à-dire porter les conséquences de cette dénonciation par amour de l'adversaire. En d'autres mots, c'est défendre la vérité par la souffrance.
Elle refuse de confondre le mal qu'elle attaque avec celui qui le commet.
Elle veut donc libérer l'oppresseur et l'opprimé, convaincre et pas vaincre.
Extraits de la revue Missi de Février 1988
Pourquoi écrire ?
Pourquoi écrire?
Je n'ai rien de consistant à dire.
C'est imprimé
C'est exprimé
Quelqu'un l'a lu
Ça lui a plu ?
Et alors ?
Ça rentre, et ça sort !
Mais si c'est inspiré ?
Cela te fera-t-il respirer ?