L'homme "normal" - si tant est qu'on peut le définir tel quel - est une personne adaptée au réel et qui, en dépit des désagréments de la réalité, est en mesure d'y puiser le bonheur, sans nostalgie, ni fuite vers un avenir soi-disant "meilleur" ou encore, dans un paradis artificiellement créé par les drogues (alcool, médicaments,...) et autres addictions (sucreries, jeux vidéos,...).
Le bonheur n'est pas un but à atteindre;
C'est le chemin qui mène vers l'objectif que l'on se fixe.
Encore, faut-il se fixer un objectif réaliste pour avoir une chance de l'approcher et profiter au maximum du voyage...
L'ancrage dans la réalité - quoique n'impliquant pas de soumission à celle-ci - est le meilleur garant d'un chemin sans embûches et d'une approche optimale de l'objectif.
L'objectif que l'on vise doit être sous-tendu par un idéal.
Toute revendication excessive, absolue est inadaptée à la réalité et poursuit un but illusoire qui ne rencontrera pas l'exigence de la réalisation de soi.
Toute exigence absolue implique une peur (peur de ne pas obtenir ce qu'on veut ou peur de voir se réaliser l'inverse de ce que l'on aurait voulu).
La société contemporaine met en valeur l'égo (il faut "se vendre");
Cela étant, beaucoup de gens se croient obligés de jouer un rôle (le rôle du sauveur).
Jouer un rôle implique une dépersonnalisation (on n'est pas soi-même) qui nuit à la réalisation de soi.
La réalisation de soi peut se comprendre comme la libération de ses peurs, de ses inhibitions, en un mot, comme la libération des contraintes que nous nous imposons nous-mêmes...
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